Partir pour un road trip en Auvergne à moto c’est aller se balader entre volcans endormis, plateaux battus par les vents et vallées profondes. Sans oublier des cols, des sous-bois et des forêts, ou encore des points de vue reposants. L’Auvergne et le parc naturel du Livradois-Forez offrent un cadre exceptionnel pour un road trip à moto. Ce guide propose un itinéraire pensé pour les amateurs de paysages bruts et de routes sinueuses. Mêlant cols panoramiques, petites départementales oubliées et bien évidemment, classiques immanquables. Il saura vous déconnecter en seulement 3 jours.
Mise à jour de l’article et du guide « prêt-à-voyager » : 27/03/2025.
➡️ Le guide contient :
✔️ Le guide « prêt-à-voyager » au format PDF.
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✔️ Les traces jour par jour (format GPX).
🟦 Le fichier de tous les points GPS (GPX).
✔️ Guide au format Excel pour le modifier si besoin.
🟦 Le lien privé vers la carte Google Maps de ce trip.
L’AVIS DES MOTARDS
1. Introduction : comment organiser un road trip en Auvergne à moto ?
Les essentiels à connaître pour un voyage réussi sur les routes du Massif central
L’Auvergne est un terrain privilégié pour les amateurs de moto. Ses routes peu fréquentées, ses paysages grandioses et ses dénivelés constants en font une destination idéale pour un road trip sur plusieurs jours. Mais pour profiter pleinement de l’expérience, quelques éléments doivent être anticipés.
1.1 Préparer son itinéraire en Auvergne à moto
En Auvergne il y a énormément de choses à voir et de routes à tester pendant un road trip. Le territoire est vaste, surtout si l’on rajoute le parc naturel du Livradois-Forez qui est juste en face. Il serait dommage de le manquer en étant si près… Alors il va falloir faire des choix judicieux, et surtout préparer un itinéraire à l’avance, sinon, vous allez repasser 100 fois aux mêmes endroits. Prévoir une boucle d’une journée, c’est simple. Mais dessiner un long weekend visant un maximum de plaisir, c’est une autre histoire. Je dois avouer que celui-ci m’a donné pas mal de fil à retordre pour le tracer.
1.2 Quand partir ? Choisir la bonne saison pour rouler
La meilleure période pour un road trip moto en Auvergne s’étend de mai à octobre. Au printemps, la nature explose de couleurs, tandis qu’en été, l’altitude permet de fuir les fortes chaleurs. L’automne offre quant à lui des paysages flamboyants. En revanche, certaines routes d’altitude (comme les cols du Cantal ou du Livradois) peuvent rester fermées jusqu’à la fin mai, et la météo change vite : pluie, brouillard et vent sont fréquents, même en été.
1.3 Pensez à l’autonomie : essence, ravitaillement, hébergements
Certaines zones, notamment dans le Cézallier ou les monts du Forez, peuvent être très peu peuplées. Il est important d’anticiper les ravitaillements, en carburant comme en alimentation. C’est pourquoi tout est inclus et prévu dans mon guide de road trip « prêt-à-voyager » de l’Auvergne à moto.
Côté hébergement, les options sont nombreuses : gîtes, campings, hôtels ou bivouac. En été, réserver à l’avance reste recommandé, notamment dans les zones proches du Sancy ou du Cantal.
2. Comment faire la tournée des Puys à moto ?
La chaîne des Puys est un incontournable en Auvergne à moto ! Nichée au cœur de la région, elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle offre un terrain parfait pour faire un road trip au vert. Ce cordon de volcans endormis, qui s’étend sur près de 45 kilomètres du nord au sud, révèle une succession de paysages sculptés par le feu et le temps.
2.1 Un itinéraire entre volcans et routes panoramiques
Si on réalise directement un itinéraire pour faire toute la chaîne des Puys, on va se verrouiller pour la suite. Et on devra reprendre des portions déjà faites. Le parcours que je vous propose dans ce guide ne suit donc pas une logique stricte du nord au sud, ce qui permet de tout voir au final, et de profiter des meilleures vues, sans se lasser. J’avais eu le même souci en réalisant mon guide dans les Vosges d’ailleurs…
Ayez aussi conscience que pendant ce road trip en Auvergne à moto, il ne sera pas possible d’approcher la plupart des Puys. Ils sont souvent dépourvus de routes et ne se grimpent qu’à pieds. Parfois on les voit de loin depuis la route, mais quand les arbres barrent la vue, c’est moins drôle. On va donc se concentrer sur les immanquables.
2.2 Les Puys à ne pas manquer
Puy de Dôme (1 465 m)
Emblème incontesté de la chaîne des Puys, ce volcan endormi se dresse au-dessus de Clermont-Ferrand avec sa silhouette massive et harmonieuse. Il attire les regards de partout, et depuis l’Antiquité, il fascine les hommes. Les Romains y avaient installé un temple dédié à Mercure, dont on peut encore voir les vestiges au sommet. Aujourd’hui, le site est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et reste un haut lieu de contemplation et de randonnée.
Inaccessible à moto, l’ascension peut se faire à pied par le chemin des muletiers (environ 45 minutes à 1h de marche selon le rythme), ou via le train panoramique à crémaillère, le Panoramique des Dômes, pour environ 18 € l’aller-retour. Là-haut, la vue est à 360° sur toute l’Auvergne : on distingue la chaîne des Puys à perte de vue, les monts Dore, le massif du Sancy, et même, par temps clair, les premiers reliefs du Cantal ou les monts du Forez.
Même sans gravir ses pentes, durant un road trip en Auvergne à moto vous pourrez tourner autour par la route. Ses abords offrent de superbes vues. Le Puy de Dôme n’est donc pas un sommet qu’on “fait à moto”, mais qu’on vient voir d’en bas ou de loin.
Puy Mary (1 783 m)
C’est une véritable pyramide de roche dressée au cœur du Cantal ! Le Puy Mary est l’un des sommets les plus emblématiques d’Auvergne. Sa forme triangulaire parfaite, façonnée par l’érosion glaciaire, se repère de très loin. Il est classé Grand Site de France.
Depuis son sommet, accessible à pied via un sentier aménagé (environ 30 à 45 minutes de marche depuis le Pas de Peyrol), le regard s’ouvre à 360° sur les vallées rayonnantes du Cantal, les crêtes du Lioran, le plateau de l’Aubrac au loin, et par temps clair, jusqu’aux Monts Dore. Il marque le point de convergence de plusieurs vallées glaciaires en étoile, un phénomène géologique rare en Europe.
Pour le rejoindre, il y a 3 routes. Toutes plus belles et agréables les unes que les autres ! Même si j’ai bien un coup de cœur pour le versant sud qui peut rappeler certains coins des Pyrénées. Prévoyez du temps car les pauses contemplation et photos seront longues.
Puy de Sancy (1 886 m)
C’est le toit du Massif central ! Le Puy de Sancy s’élève comme une citadelle naturelle au-dessus du Mont-Dore. D’origine volcanique, mais aujourd’hui modelé par les glaciations, il ne ressemble plus à un cône de lave mais à un sommet abrupt, presque alpin.
Il est visible depuis de nombreux cols des environs : Croix Morand, Croix Saint-Robert, Guéry. À ses pieds, les sources de la Dordogne prennent naissance. L’ascension jusqu’au sommet se fait à pied, via un sentier bien aménagé depuis la station du Mont-Dore, ou par le téléphérique pour ceux qui souhaitent gagner de l’altitude rapidement.
Là-haut, la vue est spectaculaire : de l’Aubrac au Cantal, des monts du Forez à la plaine de Limagne. Le vent y souffle presque en permanence, renforçant cette impression d’être perché à la frontière du ciel.
Lui aussi on ne pourra donc pas le gravir en faisant l’Auvergne à moto, mais on pourra tourner autour, et que ce soit pour les paysages ou les virages, la consolation sera largement suffisante !
3. Quels sont les plus beaux cols d’Auvergne à moto ?
Si les altitudes restent modestes comparées aux Alpes avec sa RGA, ou aux Pyrénées, les sensations sont bien là : enchaînements de virages, vues dégagées, crêtes sauvages et routes souvent désertes. Voici une sélection des plus beaux cols à parcourir à moto, avec un focus aussi sur ceux du parc naturel du Livradois-Forez.
3.1 Col de la Croix Saint-Robert (1 451 m)
Sans doute l’un des plus emblématiques d’Auvergne. Situé entre le Mont-Dore et Chambon-sur-Lac, il offre une montée rapide, bordée de pâturages, avant de déboucher sur un panorama grandiose sur le massif du Sancy. L’enchaînement de virages est fluide, idéal pour se faire plaisir à moto.
Il a été le théâtre de nombreuses courses de côtes officielles. Soyez raisonnables…
3.2 Col de la Croix Morand (1 401 m)
Souvent associé à la Croix Saint-Robert, il permet une boucle parfaite autour du Sancy. La route, plus roulante, traverse de vastes plateaux herbeux et offre de magnifiques vues dégagées. Une halte au sommet permet de mesurer toute la beauté de cette région.
3.3 Col du Béal (1 390 m) – Parc du Livradois-Forez
Un vrai coup de cœur pour ce col situé dans le Livradois-Forez. L’ambiance y est très différente des autres cols auvergnats : plus boisée, plus mystérieuse. Les routes y sont très peu fréquentées, et sont un vrai régal. Au pied du sommet, un impressionnant plateau de pâturages mérite une traversée.
3.4 Col des Supeyres (1 363 m) – Parc du Livradois-Forez
Encore plus sauvage que le col du Béal, le col des Supeyres offre des paysages d’estives presque désertiques. L’accès depuis Valcivières ou le col de Baracuchet permet de profiter de routes sinueuses et d’un décor de bout du monde.
3.5 Col de Prat de Bouc (1 395 m)
Situé au pied du Plomb du Cantal, ce col permet une approche spectaculaire du plus haut sommet du Cantal. La route est magnifique, entre forêts et prairies d’altitude.
4. Mes endroits préférés en Auvergne à moto
Il est évident que j’ai adoré les classique en faisant l’Auvergne à moto. Cependant, comme souvent dans mes trips et mes tests de guides, ce sont les lieux les plus uniques qui m’ont marqué, en déroulant leurs panoramas. Voici quelques-unes de mes étapes favorites.
4.1 La vallée de Chaudefour
Classée réserve naturelle, cette vallée glaciaire est un écrin sauvage encaissé entre les crêtes du Sancy. C’est une véritable palette de couleur. Quand on arrive dessus, on voit au loin une barrière rocheuse formée par le Puy de Sancy et ses reliefs. Le tout précédé par un tapis de verdure, parsemé de vaches et de quelques arbres colorés. Un véritable tableau.
4.2 Les méandres de Queuille : une pause contemplative
Ce lieu, bien connu des photographes, dévoile une boucle spectaculaire de la Sioule vue depuis un belvédère. Accessible par une petite route, on posera ensuite la moto pour marcher seulement une cinquantaine de mètres, et découvrir un panorama à couper le souffle ! Pour moi, même si c’est au nord du parc naturel des Volcans, c’est un détour à faire pendant un road trip en Auvergne à moto.
4.3 Le plateau du Cézallier : entre Mongolie et Massif central
C’est sans doute l’un des coins les plus déroutants d’Auvergne. Le Cézallier, perché entre 1 200 et 1 550 mètres d’altitude, se partage entre Cantal et Puy-de-Dôme. Il déroule des paysages de hauts plateaux désertiques, ponctués de burons, de troupeaux et de ciels immenses. La route qui traverse ce territoire est d’un calme absolu. Ici, on roule souvent seul, bercé par le vent.
4.4 Le tour du Plomb du Cantal
Avec ses 1 855 mètres d’altitude, le Plomb du Cantal est le deuxième sommet du Massif central, juste derrière le Puy de Sancy. Il domine le volcan du Cantal, aujourd’hui érodé en un enchevêtrement de vallées glaciaires, de crêtes et de cirques. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, on n’y a jamais extrait de plomb ; l’origine du nom viendrait plutôt de la couleur sombre de la roche.
Autrefois, des burons ponctuaient les flancs de la montagne, où l’on fabriquait le fromage tout l’été. Aujourd’hui, certains vestiges subsistent, dissimulés dans les replis du relief.
Là-haut, on est loin de tout. Le vent souffle fort, les nuages accrochent souvent la cime, et le silence est total. On y ressent quelque chose de brut, d’apaisant avec cette étendue d’herbe à perte de vue. C’est cette atmosphère que l’on vient chercher ici, plus encore que les panoramas.
4.5 Les lacs d’Auvergne
En Auvergne on trouve aussi quelques lacs, ils ne sont pas grands, mais en les rajoutant sur l’itinéraire cela permet de varier les décors. D’origine volcanique ou glaciaire, ils offrent des occasions supplémentaires pour faire des pauses photos. Le lac Pavin est un bon exemple. Mais aussi le lac Chambon, bordé de plages accessibles, ou encore le lac du Guéry, souvent enveloppé de brume au petit matin. Chacun a son ambiance, son altitude, ses reflets.
5. Explorer les petites routes oubliées d’Auvergne à moto
Malgré le fait qu’on retrouve souvent de grandes étendues ici, lors de ce road trip en Auvergne à moto j’ai pu trouver de toutes petites routes, comme je les aime tant. Ces routes qui me rappellent vite celles retranchées des Cévennes ou encore de l’Ardèche où j’aime rouler en pleine nature sauvage.
Elles ont rythmé ce périple, lorsque j’essayais de réduire au maximum les liaisons par les grands axes. Vous les retrouverez dans le guide. Elles traversent généralement des reliefs, loin de tout, sur de maigres bandes de goudron.
6. Pourquoi ne pas faire le parc du Livradois-Forez ?
Tant qu’à explorer l’Auvergne à moto, pourquoi ne pas ajouter une journée dans le parc naturel régional du Livradois-Forez ? À peine une dizaine de kilomètres séparent les limites de ce parc de celles du parc des Volcans d’Auvergne. L’occasion parfaite de prolonger l’aventure, tout en restant dans le département du Puy-de-Dôme, sans empiéter sur la Haute-Loire — un territoire qui, à lui seul, mérite un road trip complet.
Précision géographique Livradois / Forez
Le Livradois correspond principalement à la partie occidentale du parc. Il est centré autour d’Ambert, Cunlhat, Billom, Issoire et Arlanc. C’est une région de collines boisées, de vallées encaissées et de forêts profondes, parfois entrecoupées de zones agricoles. Le Livradois est plus rural et pastoral, avec des altitudes moyennes plus basses que les monts du Forez.
Quand aux Monts du Forez, ils occupent la partie orientale du parc, formant la frontière naturelle entre le Puy-de-Dôme et la Loire. Ce sont de véritables montagnes d’altitude, avec plusieurs cols au-dessus de 1 200 mètres (Béal, Supeyres, Baracuchet…). On y trouve de larges crêtes herbeuses, parfois quasi désertiques, appelées « Hautes Chaumes ». Ces paysages sont plus ouverts, aérés, presque steppiques, et très différents du reste du parc.
Les forêts du Livradois
Le Livradois-Forez offre un contraste marquant avec la partie volcanique de l’Auvergne, alors qu’il ne sont qu’à 2 tours de roue l’un de l’autre. En traversant ce parc, on traverse en réalité trois ambiances bien distinctes. D’abord, de vastes forêts de résineux, hautes et aérées, qui donnent une impression d’immensité. Ces paysages boisés, étonnamment absents autour des Puys, donnent une belle variation de décor. Comme souvent en cherchant des petites routes sur ce type de terrain, on ne croise personne, et la sensation de rouler seul au monde est bien présente !
Les plateaux du Forez
Puis, en prenant un peu d’altitude, on atteint des plateaux dégagés, presque lunaires par endroits, qui rappellent à la fois le Cézallier et les alentours du Plomb du Cantal. C’est assez rapide à traverser, mais le détour vaut le coup !
Les prairies à l’infini…
Enfin, le cœur du Livradois-Forez dévoile un autre visage : celui des prairies d’élevage, où les vaches pâturent dans un patchwork de champs verdoyants, entrecoupés de petites routes sinueuses. Des routes rarement droites contre toute attente, que l’on découvre sur place être étonnamment agréables à parcourir à moto.
7. Où dormir en road trip moto en Auvergne ?
L’Auvergne est une terre authentique, avec une nature restée souvent dominante. Alors, j’ai voulu trouver ici des hébergements à cette image. Voici ceux que j’ai préférés :
- LES GÎTES AU BOUT DU VILLAGE : Excellent Relais Motards.
- Auberge de la Petite Ferme à Besse-et-Saint-Anastaise. Relais Motards.
- Les Lits Des Fées Hôtel à Saint-Floret. Relais Motards.
- Hôtel le Grillon à Chambon-sur-Lac. Relais Motards.
- Ferme le Ruisselet : Excellent établissement avec de nombreuses options pour dormir ! Que ce soit en dur ou en tente.
- Grand Hôtel de L’Etape avec garage.
- Hôtel du Nord garage moto, payant mais l’hôtel n’est pas cher.
8. Que manger lors d’un road trip moto en Auvergne ?
Faire un road trip en Auvergne c’est aussi savourer les spécialités locales ! Ici, la gastronomie est généreuse, authentique, et profondément ancrée dans le terroir. On mange simple, mais vrai, avec des produits fermiers, des fromages puissants et des plats qui réchauffent. Voici quelques incontournables à découvrir en route.
8.1 Les fromages auvergnats : cinq AOP et du caractère
Impossible de traverser l’Auvergne sans goûter à ses fromages. La région en compte cinq sous Appellation d’Origine Protégée : Cantal, Saint-Nectaire, Bleu d’Auvergne, Fourme d’Ambert et Salers. Chacun a son caractère, sa texture, son histoire. Ils se dégustent sur une planche, en sandwich sur le pouce ou fondus dans un plat chaud. Certains burons proposent encore des dégustations à la ferme, une belle occasion de rencontrer les producteurs.
8.2 Les plats rustiques et réconfortants
Le road trip à moto ouvre l’appétit, surtout le soir, après la douche, avec les potes, en débriefant de la journée. Ça tombe bien : l’Auvergne saura remplir votre assiette ! On y trouve des truffades, mélange de pommes de terre, de tome fraîche et d’ail, servies brûlantes dans une poêle. Le pounti, far aux pruneaux et aux herbes, surprend mais régale, j’ai adoré !!! Et en hiver comme en été, un bon aligot, même s’il est plutôt originaire du côté de l’Aubrac (ou un de ses cousins locaux) on le retrouve ici et il est toujours bienvenu.
8.3 Côté sucré
L’Auvergne n’est pas une terre de pâtisseries tapageuses, mais elle cache quelques douceurs. Les cornets de Murat, gaufrettes roulées à garnir de chantilly, sont parfaits à l’heure du café. Les tarte aux myrtilles, selon la saison, se dégustent dans les auberges d’altitude. Et pour les amateurs de fruits secs et de viennoiseries, quelques artisans font encore des pompes aux pommes ou des pains au seigle, idéals à emporter sur la route.
8.4 Boissons locales : à consommer… modérément
Côté boissons, les bières artisanales sont en plein essor, souvent brassées à l’eau de source. Plusieurs brasseries locales méritent le détour. Les amateurs de digestif pourront croiser la Verveine du Velay, liqueur locale aux accents de montagne. Et si l’on veut rester sage avant de reprendre le guidon, l’eau minérale – Volvic, Saint-Géron ou Rozana – rappelle que l’Auvergne est aussi une terre d’eau. Bon perso, je réserve ça pour mon Camel Bak, et j’attendrai l’apéro pour déguster autre chose…
8.5 Manger dans un buron
Les burons sont des constructions en pierre, typiques des montagnes auvergnates, notamment présentes dans les monts du Cantal, de l’Aubrac, du Cézallier et des monts Dore. Historiquement, ces bâtiments servaient de refuges saisonniers pour les bergers durant l’estive, période pendant laquelle ils fabriquaient des fromages emblématiques tels que le cantal, le laguiole ou le saint-nectaire. Aujourd’hui, de nombreux burons ont été restaurés et transformés en auberges ou restaurants, offrant aux visiteurs une expérience culinaire authentique dans un cadre rustique et chaleureux.
Les menus mettent généralement à l’honneur les produits du terroir : truffade, aligot, charcuteries artisanales, et bien sûr, une sélection de fromages affinés sur place. Le tout est souvent accompagné de pain de campagne et de vins régionaux, le tout dans une ambiance conviviale, parfois agrémentée d’un feu de cheminée.
Voici quelques exemples de burons où vous pouvez vivre cette expérience unique :
- Le Buron du Col de la Croix-Morand : Situé à 1 401 mètres d’altitude, ce buron offre une vue imprenable sur le massif du Sancy. L’auberge propose des plats traditionnels auvergnats dans un cadre montagnard authentique.
- Le Buron du Chaussedier : Nichée au pied du Puy Mary, cette ferme-auberge sert des produits issus de l’exploitation familiale, notamment de la viande de vaches Salers.
9. Conclusion
Vous l’aurez certainement vu au travers de mes vidéos, parcourir l’Auvergne à moto a été pour moi un vrai bonheur. Cette région a même été un coup de cœur. Moi qui aime la nature, les couleurs, les reliefs et les paysages dégagés, j’ai été servi !
Si on rajoute à ça la nourriture locale…je suis définitivement sous le charme ! Et vous ? Que pensez-vous de l’Auvergne ?