Grâce à cet article, vous allez apprendre comment prendre l’avion :
- T’as peur en avion ?
- Premiers pas dans l’avion.
- Trouvez votre siège.
- Installez-vous confortablement.
- La phase ennuyante…
- Le décollage !
- Vous volez !
- Apéro ???
- Comme au cinéma.
- Les longs vols.
- Les turbulences.
- Mes pires souvenirs.
- Retour sur Terre.
- Atterrissage.
- Vous êtes arrivés !
- Récupérez vos bagages.
- Fin !
Comme pour l’article sur les aéroports, une grande partie d’entre vous, enfin, ceux qui ont déjà pris l’avion, ne vont pas trouver beaucoup d’intérêt à cet article. Mais je souhaitais la faire pour tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de prendre l’avion et qui craindraient peut-être de le prendre.
J’ai peur en avion !
Beaucoup de personnes ont peur en avion. Je ne vais pas vous refaire le sketch de Gad Elmaleh, mais on rencontre souvent des gens qui nous racontent que s’ils ne voyagent pas, c’est simplement parce qu’ils ont peur en avion.
Alors, au lieu de vous répondre « Ah bon ?!? T’as peur en avion ?!? », je préfère vous expliquer simplement comment ça se passe dans un avion. En espérant que ça vous rassurera et que ça démystifiera le sujet, et que vous essayerez de vous lancer sur un petit vol pour commencer, par exemple pour rejoindre l’Espagne, ou un autre pays frontalier proche.
Dans le dernier article sur l’aéroport, je vous avais laissé à quelques mètres de la porte d’entrée de l’avion. Quand vous aurez passé la dernière vérification de vos papiers, vous allez rentrer dans ce fameux couloir suspendu qui permet de faire le lien entre la porte d’embarquement et la porte d’entrée de l’avion.
Les premiers pas dans l’avion
Vous arriverez donc devant des hôtesses ou des stewards qui vont vous accompagner tout le long de ce vol. Ils vont regarder une dernière fois vos billets, tout simplement pour vous dire à quel endroit vous diriger dans l’avion pour rejoindre votre siège.
Sachez qu’à partir de là, vous allez être pris en main par des gens dont le métier est d’être agréables et de sourire quoi qu’il arrive. Tâchez de leur sourire également, ce sont des gens toujours très sympas et très serviables, autant leur rendre la pareille.
Trouvez votre siège
Jusque-là, vous verrez que l’avion ressemble en quelques sortes à un bus, à la différence près qu’il est plus long et qu’il peut y avoir plus de rangées.
Commencez par trouver votre siège, grâce aux indications au dessus des rangées.
Il y a plusieurs fauteuils par rangée, il faudra donc simplement trouver le bon 🙂 . Bien souvent on se rate, mais il suffira d’échanger avec celui qui vous demandera sa place, comme dans le TGV en fait !
Installez-vous confortablement 🙂
La première chose à faire est de vous débarrasser de votre sac à dos ou de votre valise et de les placer dans les coffres situés au-dessus de votre siège. La plupart du temps les hôtesses et les stewards seront là pour vous aider.
Pensez éventuellement avant de placer votre sac dans le coffre, à récupérer votre livre ou les choses que vous comptez utiliser pendant le vol, mais ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours récupérer des choses dans votre sac un peu plus tard. Vous aurez le droit de vous lever, à condition que ça ne soit pas pendant les phases de décollage ou d’atterrissage.
Il ne vous reste plus qu’à vous installer confortablement dans votre siège. Vous allez sûrement pour cela enlever votre manteau, mais ne le garder pas trop loin car dans les avions il y a souvent la climatisation à fond et il fait assez froid. D’ailleurs, si vous prenez un vol long-courrier, des couvertures vous seront fournies.
La phase ennuyante
Pour ceux qui ont l’habitude de prendre l’avion plusieurs fois par an, mais qui est très intéressante pour ceux qui prennent l’avion pour la première fois. Ce sont les fameuses consignes de sécurité.
Plusieurs hôtesses et stewards vont donc se retrouver au milieu de l’avion et vous montrer en suivant une « voix off » le déroulement des consignes de sécurité en cas d’urgence. Tâchez d’être attentifs à ce moment, en espérant qu’il ne serve jamais à rien, évidemment.
Ça va devenir intéressant !
Le décollage va bientôt pouvoir commencer, c’est à peu près vers ce moment que l’on va vous demander d’attacher votre ceinture.
Je pense qu’à partir de ce moment, si vous prenez l’avion pour la première fois, vous n’allez plus quitter le hublot des yeux et regarder tout ce qui se passe dehors. Pour le moment vous ne devriez voir qu’un avion qui se balade sur le macadam avant de s’aligner sur la piste de décollage. On finit d’ailleurs par se demander quand est-ce qu’elle arrive cette piste ?!?
Si vous prenez l’avion en hiver, ne soyez pas inquiets de voir avant le décollage deux camions se positionner de chaque côté de l’avion, et s’occuper de chacune des ailes, en projetant un liquide à base d’alcool dessus. C’est normal, il s’agit du dégivrage de l’avion, afin de retirer un maximum de neige, glace ou eau sur la carlingue qui pourrait l’alourdir.
Le moment le plus impressionnant
Pour les premières fois, dans le bon sens du terme : le décollage. Les premières fois ça surprend toujours de se rendre compte qu’il y a autant de puissance dans un avion quand il met les plein gaz, ça colle pas mal au siège selon les avions !
Pour le moment vous êtes simplement en train de rouler de plus en plus vite au sol un peu, comme dans un gros bus qui va s’insérer sur l’autoroute mais imaginez qu’il ait 3000 chevaux sous le capot.
Arrive un moment où l’avion n’atteint pas 88 miles à l’heure, mais une vitesse suffisante qui lui permette de se détacher de l’attraction terrestre et de s’envoler. C’est à ce moment qu’il est possible de ressentir un petit quelque chose dû à la pression, je ne sais pas trop comment vous le décrire car je n’y suis pas sensible. Je me souviens quand j’étais petit que certains parlaient de mâcher un chewing-gum pendant le décollage. La plupart du temps quand on regarde autour de nous dans un avion, on ne voit pas beaucoup de personnes le faire, je ne sais pas si c’est très efficace.
En tout cas ce qui est intéressant de voir à ce moment-là c’est qu’on perd tout repère avec le sol. Quand l’avion roulait, on voyait défiler l’herbe sur le côté, ou les panneaux, ou les hangars, sauf que maintenant qu’on est en l’air, on n’a plus beaucoup de repères. A ce moment-là, on se demande d’ailleurs comment l’avion fait pour tenir en l’air à une si faible vitesse.
Amusez-vous à regarder l’inclinaison de l’avion, on le voit le long de l’allée et on se rend bien compte qu’il monte. Si vous êtes proche du hublot, près des ailes, amusez-vous aussi à regarder ce qui va se passer quand l’avion va tourner, car juste après le décollage il va faire pas mal de virages pour prendre son cap.
Et voilà vous volez !
Quelques bruits bizarres vont se faire entendre, ils correspondent au train d’atterrissage qui se rentre peu après d’avoir décollé du sol.
Si vous faites attention à ce que vous ressentez et à ce qui se passe une fois que vous êtes en l’air, en altitude de croisière, vous vous rendrez compte que dans 97 % des cas, on a l’impression d’être dans un gros bus c’est tout, sauf que ça bouge encore moins, et qu’il y a des hôtesses et des stewards souriants pour nous vous apporter à boire ou à manger.
Si vous êtes dans un vol low-cost, dans une à trois heures maximum selon où vous partez, vous serez arrivé.
Pendant ce laps de temps les hôtesses et stewards vont essayer de vous vendre de la nourriture ou des parfums ou des objets présentés dans un catalogue dans le siège devant vous. Jusqu’à présent je n’ai jamais vraiment trouvé de grosses affaires, je pense que c’est simplement du business.
Apéro ???
Nous verrons la phase d’atterrissage juste après, en attendant voyons ce qui va se passer si vous êtes sur un vol long-courrier avec une compagnie classique.
Dans ce cas-là, dites-vous bien un truc, c’est que ça va être hyper agréable car vous n’allez faire que boire et manger selon votre envie tout le long du voyage. Et dormir et regarder des films. Sympa comme programme non ? Devinez pourquoi j’adore les longs vols 🙂 !!!
Les repas sont en effet compris dans les vols long-courriers. Ils sont généralement sympas, et vous avez le droit de demander toute les boissons que vous souhaitez y compris du vin et la plupart du temps des digestifs, du whisky, etc. … La seule chose qui n’est pas comprise sera le champagne bien évidemment.
Après le repas, si vous avez encore faim il est tout à fait possible de demander un petit truc à grignoter, c’est aussi compris.
Un petit film ?
Après avoir mangé, généralement c’est une des premières choses que l’on fait quand on décolle, il va falloir s’occuper pour passer le temps. Si vous n’avez pas envie de dormir, et si vous avez choisi une compagnie aérienne plutôt sympa, les avions dans lesquels vous allez voyager seront très bien équipés. Devant chaque siège, il y aura un écran tactile, à partir duquel il est possible d’accéder à une énorme médiathèque et vous aurez accès à des films, des séries, des documentaires, dans plusieurs langues et évidemment en français.
Dans les 97 % des cas dont je vous parlais, l’avion se comporte ni plus ni moins comme un gros bus sur la route, en plus doux même. Vous vous rendrez compte que la lumière de la cabine a été baissée et aussi du calme qui règne dans un avion en vol. Essayez de profiter de ce moment et de tous les moments dans l’avion, car ils font partie intégrante de votre voyage.
Les longs vols
Beaucoup de personnes disent ne pas aimer prendre des vols très longs et par exemple disent que pour eux, cela a été un véritable calvaire de partir en Nouvelle-Zélande ou en Australie.
Évidemment il y a environ 25 heures de vol sur au moins 2 avions, alors oui c’est long. Mais si on prend correctement son mal en patience, si on profite, si on regarde des films, si on papote, si on boit un coup, ensuite on mange, et qu’on reboit un coup, alors dans ce cas-là, le moment en avion sera vraiment fun. Et puis il faut essayer de relativiser, à ce moment-là on est en quelque sort hors du temps
On est plusieurs centaines de personnes enfermées dans une toute petite boîte, accrochée quelque part dans cette immensité du ciel, mais on n’est nulle part en fait. Imaginez un groupe de personnes posées tranquillement quelque part dehors, dans le pays que vous êtes en train de survoler. S’ils voient passer l’avion ils peuvent se dire : « Tiens, mais qui sont les gens dans cette petite boîte et où vont-ils ? ». C’est vraiment incroyable quand même de se dire que l’on monte dans cette boîte et que plusieurs heures après on se retrouve téléporté à l’autre bout du monde.
Dans la plupart des avions, sur ce fameux écran tactile dont je vous parlais, vous pourrez suivre l’évolution de votre trajet en temps réel. Vous verrez la route que prend l’avion, son altitude, sa vitesse, la température extérieure, etc. … Parfois il y a même des caméras extérieures pour voir ce qu’il se passe dehors, mais la plupart du temps vous ne verrez pas grand-chose dessus.
Les turbulences…
Je sais que depuis tout à l’heure vous avez dans un petit coin de votre esprit un sujet qui vous tracasse, « Oui mais il est gentil, il est en train de me dire que dans 97 % des cas ça se passe bien, mais les 3 autres pourcents, c’est quoi ??? ».
Bonne question et j’allais y venir ! Ces 3 %, pour donner un chiffre comme ça, c’est ce que j’ai pu constater dans la plupart des vols, et il s’agit tout simplement des turbulences. À ce moment-là, une hôtesse va généralement demander à tous les passagers de regagner leurs sièges, si certains étaient en train de se balade dans l’avion (car c’est autorisé), ou si certains étaient éventuellement aux toilettes. Il sera demandé de mettre la ceinture de sécurité.
Dans ce cas, essayez de regarder le calme que gardent les hôtesses et les stewards, et même certaines fois, alors qu’ils vous ont demandé de regagner vos sièges et d’attacher vos ceintures parce qu’il y a des turbulences, vous les verrez continuer le service dans le milieu de l’allée.
Ce qui est plutôt rassurant, car eux sont habitués à ce genre de choses, qui font partie de leur routine et qui sont tout à fait normales. En effet, l’air n’est pas toujours parfait à l’altitude où l’on vole, il peut parfois provoquer ces turbulences sur toute une zone à traverser.
Mes pires souvenirs
Quoi qu’il en soit, si j’essaye de me souvenir des pires moments de turbulences que j’ai eu connu sur quelques vols que j’ai pris, eh bien je ne me souviens de rien d’alarmant. Oui ça secoue un peu, mais attention, nous sommes loin de ce qu’on voit dans les films, avec les tablettes qui tremblent, les gens qui sont secoués comme des pruniers, et toute la mise en scène qui va avec.
Non, on est bien loin de là. Évidemment si je vous dis ça c’est aussi parce que je n’ai certainement pas connu les pires des turbulences, que quelqu’un ait pu vivre et puisse vous raconter. Je ne voudrais pas reprendre encore une fois le fameux sketch de Gad Elmaleh, mais des turbulences en avion, cela fait partie des choses tout à fait normales en altitude.
Si j’essaie de comparer ça à ce que l’on voit sur la route tous les jours en voiture, la route n’est pas toujours parfaite, elle aussi a parfois des trous, ce n’est pas toujours un billard. Cela pourrait correspondre à ces fameuses turbulences. Certaines routes sont plus mauvaises que d’autres, mais si je vous demandais de vous rappeler quel serait votre pire turbulence en voiture, vous me diriez certainement que finalement dans l’ensemble, des fois certaines routes ne sont pas top, mais rien de grave.
Alors que quelqu’un peut-être à côté de vous, vous répondrait : « Attends, tu rigoles ! A côté de chez moi j’ai des routes sur lesquelles je te jure qu’on touche presque le plafond avec la tête en décollant du siège ! ». C’est donc relatif à chacun.
Si vous voulez quand même aborder le pire des cas, je vais être obligé de vous conseiller de consulter les statistiques de décès dans un crash aérien, ainsi que celle des accidents de la route. Vous verrez que de prendre votre voiture tous les jours, ce qui vous apparaît absolument banal depuis des années, constitue en fait un risque bien plus élevé.
Voilà je pense que vous avez maintenant une idée de tout ce qui peut se passer dans un avion.
Le retour à la Terre ferme
Alors il reste une dernière chose, car puisque je vous dis qu’on est bien en l’air, qu’on boit un p’tit coup tranquillement, qu’on mange un morceau, et qu’on se divertit, il va bien falloir retourner sur terre à un moment !
Si vous n’êtes pas loin du hublot, là aussi je vous conseille de jeter un œil à tout ce qui va se passer dehors, c’est plutôt marrant ! Vous allez voir l’avion qui descend progressivement et entendre des bruits bizarres. Les bruits bizarres viennent de la sortie du train d’atterrissage par exemple, ou tout simplement de ce qui se passe au niveau des ailes.
Regardez bien, vous verrez qu’une espèce de supplément d’aile sort à l’arrière de l’aile de base. C’est ce qu’on appelle les volets. Ils permettent d’augmenter la portance de l’avion, puisqu’il va moins vite, sinon il tomberait. Evidemment, toutes ces manipulations mécaniques s’entendent depuis la cabine.
Vous continuez donc lentement votre descente vers la piste d’atterrissage et vous allez voir les maisons de plus en plus proches, juste avant l’atterrissage. C’est très marrant de voir à quelle vitesse on défile encore au-dessus des toits.
Et puis vous serez enfin au-dessus de la piste d’atterrissage il ne restera plus que quelques mètres entre l’avion et le sol. C’est à ce moment que vous allez vous demander comment va se passer la suite.
Atterrissage
Et là aussi ça se passe franchement bien. La plupart du temps, tout se passe complètement en douceur et il arrive même quelquefois où on ne sent même pas le moment où l’avion pose les roues au sol.
C’est certainement là qu’on voit la compétence des pilotes. S’il y a du vent, ne soyez pas inquiets de voir l’avion bouger un petit peu ou arriver légèrement en crabe, ça m’est déjà arrivé, mais au final, ça se passe très très bien. Je n’ai jamais ressenti l’avion qui avait envie d’avoir les ailes qui touche le sol, ou de déraper, ou quoi que ce soit de ce genre.
La pire chose qui me soit arrivé à un atterrissage, c’était un brouillard incroyable avec beaucoup de vent et le pilote n’a pas été très très doux pour poser l’avion. On ressent alors un bon à coup, mais rien d’insurmontable, et puis toute façon on vient de toucher le sol donc on ne craint plus grand-chose.
Immédiatement après que l’avion ait touché le sol, attendez-vous à un freinage plutôt musclé, et regardez aussi une fois de plus les ailes, car les aérofreins vont être sortis. Si vous aviez été impressionnés par la puissance d’accélération au décollage, alors vous le serez aussi au freinage. J’avoue que c’est la partie qui m’impressionne encore à chaque atterrissage. La puissance de freinage dont dispose un avion encore à allure vive, malgré son poids important, est très surprenante.
Et voilà, vous êtes arrivés !
L’avion va maintenant rouler tranquillement et faire sa manœuvre pour se poser devant la porte d’embarquement, enfin de débarquement.
Vus sortirez donc tranquillement en veillant à ne pas oublier vos affaires. N’oubliez pas de remercier avec un grand sourire les hôtesses et stewards pour leur service pendant le vol.
L’itinéraire à suivre dans l’aéroport pour récupérer vos bagages sera indiqué, le plus simple étant souvent, si vous n’êtes pas sûr de vous, de suivre la masse.
Pensez à récupérer vos bagages !
Quand vous arriverez dans le grand hall de récupération des bagages, vous verrez devant vous plusieurs tourniquets, qui sont une sorte de tapis roulants. Pour savoir devant lequel attendre, il vous suffira de regarder les écrans au-dessus, qui vous indiqueront le vol concerné.
L’attente peut être plus ou moins longue, en fonction du nombre d’avions qui viennent d’arriver, et de la disponibilité des équipes au sol.
Vous allez donc voir arriver les premiers bagages sur le tapis, et vous allez voir tout le monde qui guette ce moment où arrive sa propre valise, prêt à lui sauter dessus.
Si jamais vous ne voyez pas arriver votre bagage, c’est soi qu’il est resté quelque part dans l’aéroport pas loin de vous, soit qu’il ne vous a pas suivi si vous aviez eu une escale courte entre deux avions.
Cela peut arriver lorsqu’on a seulement des escales de quelques heures, moins de 2 heures généralement. Dans ce laps de temps, les équipes au sol ont du mal à aiguiller les bagages dans l’avion que vous allez prendre ensuite. Dans ce cas-là, les bagages sont chargés dans ce même vol, mais le prochain qui partira après vous. Il vous faudra donc les attendre, ou vous les faire livrer.
Généralement le service concerné est plutôt efficace.
Sachez que les compagnies aériennes font tout leur possible pour diminuer le taux de retard de bagages ou de perte de bagages, car cela leur donne de mauvaises notes et de mauvaises cotations.
Sachez également que si vous vous retrouvez malheureusement dans ce cas très rare, alors vous aurez un service de qualité la plupart du temps pour que tout rentre dans l’ordre.
La seule fois où j’ai vécu ce cas de retard de bagages était lorsque je suis allé en Nouvelle-Zélande. Entre le premier et le deuxième avion, il n’y avait guère plus d’une heure d’escale. En discutant avec du personnel de l’aéroport d’Auckland, c’est là que j’ai appris qu’avec si peu de délai, il était quasiment impossible que les bagages nous suivent sur le même vol, mais qu’ils seraient sur le prochain.
Partons donc positifs en nous disant que vous serez dans la très grande majorité des cas, et que votre bagage arrivera devant vous juste après l’atterrissage. Et quand je dis majorité, c’est vraiment la majorité des cas.
C’est fini ! Vous savez prendre l’avion
Vous allez devoir passer éventuellement des contrôles de sécurité en sortie. Cela consiste simplement à présenter votre passeport la plupart du temps. Quelques fois il pourrait y avoir des contrôles de bagages, mais ça ne m’est jamais arrivé.
En fait pour la plupart des cas vous sortirez de l’aéroport très rapidement.
N’oubliez pas de retirer un peu de liquide si vous voyagez dans un pays hors de la zone euro, et vous n’avez plus qu’à prendre la navette ou le moyen de transport de votre choix qui vous permettra de rejoindre le centre-ville.
Et voila 🙂 !
Voilà, j’espère que ces explications pourront vous rassurer et vous permettre de surmonter votre peur de prendre l’avion. Dites-vous bien que si votre envie de voyager est supérieure à cette peur, alors vous n’aurez pas de difficulté à la surmonter. Et n’oubliez pas que seule l’action de prendre l’avion vous permettra de vaincre la peur, même s’il subsistera toujours une appréhension.
N’attendez pas plus longtemps, et partez à la découverte des merveilles de notre monde, en devenant, des Apprentis Voyageurs !
Bon voyage !