Comment louer un van en Nouvelle-Zélande ou un camping-car ? Je vais vous parler de la vie en van et surtout du choix du véhicule et du loueur. Nous allons tout étudier de A à Z, en parlant assurances, budget, service client, assistance en cas de pépins, et bien d’autres détails importants, restez donc bien jusqu’au bout si vous ne voulez rien manquer. Vous deviendrez un spécialiste de la location de van en Nouvelle-Zélande.
- Téléchargez mon guide pour visiter la Nouvelle-Zélande.
- Pourquoi faut-il absolument louer un van en Nouvelle-Zélande ?
- Pourquoi louer un van est le meilleur compromis ?
- Quel est la meilleure agence de location de van en Nouvelle-Zélande ?
- Le service client de notre choix : Mighty Campers Van.
- Choisissez la bonne assurance !
- Budget pour louer un van en Nouvelle-Zélande.
- Quel genre de van choisir ?
- Équipements à prendre dans le van.
- Assistance en cas de pépin.
- La surprise avec Mighty Campers !
- La vie en van : les courses.
- La vie en van : liberté.
- La vie en van : les nuits.
- La vie en van : les routes.
- La vie en van : gestion du van.
- La vie en van : conclusion.
- Combien de temps louer un van un Nouvelle-Zélande ?
1. Guide complet pour la Nouvelle-Zélande
Si vous comptez visiter la Nouvelle-Zélande, et qui plus est en van ou autre véhicule comme un camping-car, vous pouvez télécharger mon guide ultra précis et détaillé pour vous laisser guider au travers du pays.
J’ai mis plusieurs mois à monter ce voyage merveilleux, et je l’ai ensuite testé là-bas. Tout au long de mon périple j’ai pris des notes et apporté des corrections et des modifications au planning. L’objectif était de pouvoir vous le livrer clés en main, pour que vous n’ayez pas à gérer l’organisation.
Vu qu’il s’agit ici de faire entre 3 et 4 000 kilomètres sur place, j’ajoute à l’itinéraire un fichier GPS contenant tous les lieux dont je parle dans l’itinéraire.
Vous pouvez consulter la page « FAQ pour les itinéraires » pour avoir plus de détails.
2. Pourquoi faut-il louer un van en Nouvelle-Zélande ?
Si vous préparez votre voyage en Nouvelle-Zélande, vous avez surement du remarquer que la forme du pays se prête à un itinéraire du nord vers le sud, ou l’inverse. Avec quelques zigzags au milieu pour pouvoir explorer les côtes.
Sachez que la densité d’habitants par kilomètre carré est très faible ici, disons environ 17. Pour comparaison en France elle est d’environ 118. La Nouvelle-Zélande a une superficie 2,4 fois plus petite que la France, mais elle n’est pas 2 fois moins peuplée…mais 14 fois moins peuplée !!!
Tout cela pour dire qu’il n’y a pas grand monde dans certaines zones, et que les réseaux de transport en commun ne sont donc pas très développés.
En prenant cela en compte, et l’envie d’être libre de ses mouvements, vous allez inévitablement devoir louer un van en Nouvelle-Zélande pour votre aventure, ou même un camping-car si le budget le permet.
3. Pourquoi louer un van en Nouvelle-Zélande est le mieux adapté ?
Vous allez donc devoir choisir entre voiture, break, van, ou camping-car :
- Si vous prenez une voiture, vous payerez certainement moins cher, mais, vous devrez systématiquement payer des nuits en hôtel ou en camping, et pour vous nourrir il faudrait aller au resto ou manger les mêmes sandwichs pendant tout votre voyage. Au final je ne suis pas certain que l’économie soit toujours d’actualité. Il faudra aussi être prévoyant pour ce qui est des WC et de faire sa toilette ou se laver les dents, en espérant que la pluie ne vienne pas compliquer tout ça…
- Si vous prenez un break un minimum équipé, vous pourrez dormir dedans et parfois faire une peu de cuisine en sortant et en ouvrant le coffre, avec des petits réchauds. Côté confort ce ne sera pas encore le top puisque vous ne pourrez pas tenir debout ni vraiment vous déplacer dedans. Côté sanitaires vous pouvez appliquer la même remarque que je viens de faire pour les voitures.
- Si vous louez un van, vous pourrez dormir librement pratiquement de partout, et la petite cuisine équipée à l’intérieur avec son frigo et son évier vous permettra de manger où vous voulez et quand vous voulez. Certains vans sont équipés de toilettes chimiques portatives, et l’évier vous permettra de faire la toilette sommaire le soir ou le matin.
- Et si vous avez un bon budget, louer un camping-car en Nouvelle-Zélande vous apportera en plus une douche, parfois un chauffage, et de vrais toilettes.
Tout cela est à prendre en compte pour votre choix de véhicule à louer et à réserver avant votre départ.
En fonction de votre budget et de vos exigences de liberté, et de confort vous pourrez ainsi choisir le bon type de véhicule.
Ce dont je vais vous parler aujourd’hui c’est du cas du van puisque c’est ce que j’ai pu découvrir pendant pratiquement 1 mois en Nouvelle-Zélande.
4. Quelle est la meilleure agence de location de van en Nouvelle-Zélande ?
Restez jusqu’à la fin car je vais vous donner une tonne d’astuces et d’informations pour que vous puissiez faire votre location de van en Nouvelle-Zélande. Avec les bons choix, sans panique, peu importe le type de véhicule que vous louerez.
Si vous avez de quoi noter c’est encore mieux car il y a plein de petits détails importants.
L’embarras du choix !
Il existe beaucoup de compagnies différentes pour la location de vans en Nouvelle-Zélande, pour beaucoup de types de véhicules différents, plus ou moins vieux, plus ou moins équipés, plus ou moins confortables et forcément, plus ou moins chers.
Si vous faites le tour des forums, vous allez trouver tout et n’importe quoi comme commentaires sur les loueurs. Il est difficile de se sortir une idée fixe et fiable et donc de choisir sans aucune appréhension.
Pour notre part, nous n’avons pas voulu louer les vans bariolés et tagués qui sont la spécificité de certaines agences de location. Ils sont un peu moins chers, mais après les avoir vu de près sur place, nous n’avons pas regretté notre choix. Mais cela est personnel, et ceux qui les avaient loués ne semblaient pas malheureux.
Les plus courants
Les compagnies les plus répandues pour louer un van ou un camping-car en Nouvelle-Zélande sont Maui, Britz, et Mighty. Quand vous ferez vos recherches sur le net, vous verrez que toutes se font parfois allumer dans les commentaires.
Ce qui est plutôt rigolo car lors d’échanges de mails avec l’une des trois compagnies, nous nous sommes rendus compte qu’elles font en fait toutes partie d’un seul et même groupe ! Le groupe THL. Et vu la signature des mails des employés, je me demande même s’ils ne sont pas tous affectés sur les 3 en même temps.
Nous avons donc fini par jeter notre dévolu sur Mighty Campers.
Voici donc quelques-uns de nos retours hyper positifs dans notre cas, sur ce loueur dans les parties qui suivent.
5. Service client de Mighty Campers Van
Mon premier contact avec eux s’est fait par mail puisque je ne comprenais pas certains points concernant les assurances sur leur site. Et vu que ça avait l’ait plutôt important, j’ai préféré poser les questions par mail, en précisant nos dates, et nos besoins.
Dès ce moment, tout le reste de la location du van en Nouvelle-Zélande s’est géré par mail avec une de leurs employés, sans jamais repasser par le site.
En tenant compte du décollage horaire de 12 heures, j’ai toujours eu une bonne réactivité dans les réponses et dans l’aide. Une fois que tout était correct, j’en ai aussi profité pour négocier, et ça a fonctionné puisque j’ai eu le droit à une remise de 5%, n’hésitez donc pas à tenter le coup ! 🙂
Je vous donne plus de détails sur la relation avec le service clients dans les parties qui suivent.
6. Assurances et moyens de paiement
Concernant les assurances quand vous louez un van en Nouvelle-Zélande, je vous recommande fortement de faire comme nous et de prendre celle appelée « Liability Reduction Option ». C’est en fait une sorte de suppression de franchise et de responsabilité en cas de pépin, disons en français que c’est une sortie d’assurance tout risque. Elle réduit aussi à zéro le dépôt de garantie obligatoire qui varie entre 3500 et 5000 dollars selon le véhicule… Cet argument devrait vous inciter à prendre l’assurance 🙂 .
Pour le paiement, vous aurez un acompte de 20% à payer par carte bleue. Il se fera soit en ligne soit par téléphone si vous faites l’effort de tenter en anglais. Ça se fait très bien et l’appel est gratuit, oui oui, c’est un numéro déporté, gratuit, testé et approuvé !
Le reste sera à payer 28 jours avant la location du van en Nouvelle-Zélande et il sera possible de faire un virement bancaire pour éviter les frais de carte bleue.
7. Budget pour louer un van en Nouvelle-Zélande
Frais de non retour au point de location
Si vous faites comme la plupart des gens et que vous prenez le van à Auckland pour le rendre dans le sud, sachez qu’il y aura des frais de 250 dollars pour le retour, soit environ 150 euros.
Il y a également 95 dollars de frais si le retour se fait à Queenstown, j’ignore totalement pourquoi, mais c’est ce que nous avons eu.
Comment faire une affaire ?
Si vous voulez pouvoir négocier TRÈS fortement le tarif, vous pouvez faire le saumon. Hein ? C’est-à-dire faire l’inverse de tout le monde et de remonter le courant du sud vers le nord.
Ainsi c’est vous qui allez remonter le van d’un autre, et faire gagner de l’argent à la compagnie. C’est pourquoi il y a de quoi négocier largement le tarif. Cela vous obligera à découvrir le pays à l’envers de la majorité des gens et à attaquer dès l’arrivée à Auckland par un vol interne jusqu’au sud, mais si vous êtes short niveau budget, cette astuce est précieuse !
Bien que personnellement si c’était à refaire, je referai dans le sens normal, car je trouve que les paysages vont crescendo en allant vers le sud.
COMBIEN CA COUTE ???
Parlons donc tarif, un van pour 2 personnes, voire 3 (si c’est un enfant), pour 20 jours complets de location du van en Nouvelle-Zélande, nous a couté 2450 dollars, soit 1465 euros.
Cette somme parait impressionnante, mais regardons la de plus près !
Si on divise par 20 jours, cela fait donc 73 euros par jour, pour se déplacer, dormir, et faire facilement les repas et stocker ses affaires. En rapportant cela par personne si vous êtes 2, cela fait un peu plus de 36 euros par jour.
En rajoutant un peu d’essence, disons une quarantaine d’euros par jour pour dormir et pour se déplacer de partout. Cela aide à relativiser l’énorme somme de départ.
8. Quel van choisir ?
Jackpot !
Quel van louer pour la Nouvelle-Zélande ? Comme je vous le disais, en fonction du confort que vous souhaitez, vous pouvez monter en gamme mais en tarif aussi. Le prix que je vous ai annoncé concerne le modèle de van appelé Jackpot. Nous l’avions rapidement surnommé « Houten », qui est un joli nom pour un van…je vous laisse saisir la blague 🙂 .
Sur sa plaque d’immatriculation il y avait le numéro 911, si jamais vous tombiez dessus un jour, envoyez moi une photo ça me ferait plaisir de savoir où il en est !
Le van que nous avions loué était un Toyota Hiace avec un moteur essence.
Vieux ou récent ?
Nous avions vu qu’en fonction du prix les véhicules étaient plus ou moins âgés, et dans la gamme que nous avions choisi nous allions avoir un van avec déjà quelques années. Il se trouve que le nôtre avait 7 ans, et lorsque j’ai vu les 360 000 kilomètres au compteur j’ai un peu pris peur.
Et bien c’était totalement inutile, en bon véhicule japonais il tournait comme une horloge, et a démarré tout le temps du premier coup, même après des nuits proches de zéro degré.
Côté consommation, au début en roulant aux limitations de vitesse je tournais à environ 11 litres, puis je me suis raisonné à rouler à peine à 90 au lieu des 100 autorisés, et je suis tombé autour de 9,5 litres au 100 ce qui n’était pas si mal pour un van essence avec une telle prise au vent.
9. Équipements à prendre dans le van
Voici une partie importante.
Un van autonome « self contained » absolument !
A mon avis, il vous faut absolument louer un van que l’on dit « self-contained », c’est-à-dire qui soit autonome. Cela signifie que les eaux sales ne sont pas déversées mais sont contenues dans une cuve, et que vous disposez de toilettes. Pour notre cas, notre van self contained avait un WC chimique portable, que nous n’avons d’ailleurs jamais utilisé puisqu’il y a des toilettes sèches de partout dans le pays.
Mais cela vous permet d’avoir l’étiquette de certification « self-contained » sur le van, donnée par le gouvernement. L’avantage immense de ça, c’est que vous pourrez vous poser quasiment de partout pour la nuit, et que vous aurez accès aux espaces réservés aux véhicules autonomes. Sinon, vous allez vous priver de bien des endroits de rêve pour la nuit. Et ne pensez pas frauder, les rangers rodent régulièrement et parfois en mode ninjas !
L’intérieur
Pour ce qui est de l’intérieur du van, en plus des grands classiques comme le lit, la table, des chaises, etc…, il est bien plus pratique d’avoir un van avec une mini cuisine, même si elle est toute riquiqui. L’essentiel est d’avoir un petit évier, un frigo et un réchaud.
Souvent le réchaud sera à gaz avec des cartouches à changer. Pour info, ces cartouches se trouvent dans les magasins de bricolage et en grandes surfaces. Selon les marques les prix varient fortement. Nous en avions prévu 3 de rechange en plus de celles déjà dans le van, et au final sur 21 jours nous en avons terminé 2 dont une déjà ouverte, et entamé une troisième. La consommation est donc correcte et ne vous ruinera pas.
Notre van était équipé d’un poste de radio supplémentaire à l’arrière, permettant d’écouter de la musique à l’arrêt ce qui était plutôt agréable.
Dans notre cas nous avions tout le nécessaire pour le lit qui était fourni, c’est-à-dire les draps, les oreillers et une couette très chaude, ce qui était vraiment royal.
Essayez donc de voir si vous aurez ce genre de chose dans le van que vous allez louer.
10. Assistance
Nous avons eu un souci !
Avant de vous raconter un peu le ressenti sur 21 jours passés dans un van, je voudrais vous dire un petit mot de l’assistance fournie en cas de pépin, puisque nous avons eu l’occasion de la contacter.
Dès le troisième jour, nous nous sommes rendu compte qu’un des pneus avant du van est tout mou. Après une rapide inspection, je découvre qu’une vis est plantée dedans en plein milieu. Petit coup de stress qui ne fait pas plaisir…
Par chance ce n’est pas la crevaison totale, et on essaye de rajouter régulièrement de l’air pour que ça reste correct. Mais nous ne savons pas vraiment quoi faire, ni qui va payer et comment ça va se passer.
La résolution du problème 🙂
3 jours après, je finis par contacter le service assistance, pour une petite trentaine d’euros de hors forfait…que je verrai au retour même si je m’en doutais, mais qu’Orange a bien voulu prendre en charge pour la moitié ! Merci à eux !
L’assistance me demande où je suis et où je serai puisqu’on se déplace, et nous convenons d’un RDV le lendemain à Wellington, une personne va me contacter pour préciser tout ça.
Effectivement on me contacte et un gars vient nous chercher sur un parking, et nous demande de le suivre jusqu’au garage avec lequel tout était arrangé par l’assistance.
Le pneu a été réparé, et tous les frais ont été pris en charge par l’assistance. C’était certainement compris dans l’assurance que nous avions prise et dont je vous parlais tout à l’heure.
Au final, une fois l’assistance sollicitée, tout s’est passé correctement, et rapidement. Pour nous l’expérience est donc bonne sur ce point.
11. La surprise à la location du van avec Mighty
Nous avons pris le van à l’agence d’Auckland, proche de l’aéroport. D’ailleurs, si vous faites pareil, il vous faudra prendre la navette pour l’aéroport, puis le bus qui passe juste devant le loueur. Mais vous verrez tout ça dans leurs mails.
En attendant notre tour, nous avions vu le couple précédent récupérer leur véhicule, plus évolué que le nôtre, et ils se sont fait remettre un énorme GPS avant d’aller à leur camping-car. J’avoue à ce moment-là les avoir envié car ça avait l’air plutôt pratique et moderne comme appareil.
En nous présentant au guichet, notre dossier de location du van était prêt, et la personne qui s’occupe de nous nous donne les documents et les infos importantes, ainsi que le même énorme GPS. Waooouuh surprise ! Nous ne savions pas que nous avions droit à ça car je ne l’avais lu nulle part.
Ce GPS était effectivement hyper moderne puisqu’il était relié au réseau téléphonique et donc à la 4G par une carte SIM. Moyennant un petit paiement il permettait de partager son réseau en point WiFi, mais nous n’en avons pas eu besoin.
En revanche, nous l’avons utilisé en permanence puisqu’il était très performant et à jour, et surtout, qu’il possédait l’une des deux meilleures applications indispensables en Nouvelle-Zélande. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles référencent les lieux de camping payants ou gratuits avec des commentaires des voyageurs, les stations essences, les magasins, les endroits pour vidanger les eaux sales et remplir les eaux propres, en fait tout ce qu’il faut !
Même si j’avais prévu de quoi nous débrouiller avec une autre application GPS gratuite pour smartphone, ce GPS a été un vrai plus, la Roll’s pour naviguer dans le pays en van !
Encore un gros point positif pour le loueur.
12. Vie en van – les courses
Aller parlons maintenant de la vie en van, que nous avons totalement découverte puisque nous n’avions même jamais mis les pieds dans un camping-car.
Une fois les clés récupérées chez le loueur, forcement avant de partir, on fait un petit tour du propriétaire et on pose nos sacs en plein milieu en se disant qu’on aura bien le temps de découvrir l’intérieur le soir. Encore une belle surprise car on se rend compte que c’est plutôt grand et qu’on va se régaler avec ce joujou !
Avant de partir pour notre première destination, il faut faire les courses et remplir ce van de nourriture et de produits utiles. On se retrouve donc au volant à droite, ce qui fait plutôt bizarre, et une fois sur la route à gauche, on a franchement l’impression de ne pas être à sa place. Heureusement les loueurs ont pensé à nous, il y a des autocollants de partout avec marqué en gros dessus « KEEP LEFT ! ».
Je m’attache donc à bien suivre le flot de voitures, et dès le premier carrefour, en voulant bien faire et mettre mon clignotant, paf je me fais surprendre par les essuie-glaces qui se mettent en marche ! Et oui….ça aussi c’est inversé !
Quand vous ramènerez votre chariot de courses plein à craquer dans votre maison roulante, je vous assure que vous serez excités comme un gamin la veille de Noël.
Aller c’est parti pour la grande route et pour le grand périple en Nouvelle-Zélande.
13. Vie en van – liberté
Très rapidement vous comprendrez le côté hyper pratique de ce type de véhicule. Déjà ce n’est pas si gros que ça, puisque ça rentre parfaitement sur une place de parking avec de la marge entre les bandes blanches. Il est donc facile de le conduire, pas d’inquiétude sur ce point. Il est donc possible de s’arrêter de partout sans aucun souci.
Et dès la première petite faim, quand vous verrez que vous pouvez cuisiner ce que vous voulez, quand vous voulez, et où vous voulez, vous vous sentirez tout simplement libres et autonomes. Ce sentiment ne vous quittera plus jusqu’à la restitution du van et c’est vraiment génial !
Si ce mode de voyage est si répandu en Nouvelle-Zélande, c’est aussi grâce au pays qui est totalement adapté à ça, ce qui rend la vie en van encore plus agréable et simple.
14. Vie en van – les nuits
Plusieurs solutions
Il y a en effet énormément de lieux de camping, éparpillés dans tout le pays
Il existe les endroits gratuits, qui sont peu équipés. Il n’y a généralement pas d’eau mais souvent des toilettes sèches.
Vous trouverez ensuite les endroits payants répartis en plusieurs catégories. Ceux qui sont gérés par le gouvernement et qui ont des tarifs différents selon les services et les équipements proposés.
Et ceux qui sont privés et selon les tarifs qui peuvent même aller jusqu’à proposer le spa et la piscine chauffée.
Votre futur meilleur ami !
Tous les détails des sites sont donnés dans les deux applications indispensables : Rankers et Camper Mate, avec les commentaires des voyageurs dont certains en français et souvent des photos.
Il faudra bien payer quelques fois…
Vous ne pourrez pas vous passer de quelques nuits dans les endroits payants, pour pouvoir par exemple prendre une bonne douche chaude, et surtout pour recharger les batteries du van, afin de garder, par exemple, la lumière et le frigo opérationnels.
Même si elles sont supposées se recharger en roulant, de temps en temps un bon coup de 220 sera nécessaire. Les endroits dans lesquels vous pourrez brancher le van sur le réseau électrique s’appellent « powered site ».
15. Vie en van – les routes
Ce n’est pas toujours en bon état
Un petit mot maintenant sur l’état des routes. Sachez déjà qu’il n’existe pas d’autoroutes en Nouvelle-Zélande, même si les grands axes s’appellent « highway », elles restent au maximum aussi grande que notre nationale 7 ! Il n’y a pas non plus de voies rapides, et la limite est de 100 km/h hors agglomération.
Comme vous le savez, il n’y a pas beaucoup d’habitants dans ce pays, et donc pas suffisamment d’impôts pour permettre de construire une infrastructure routière de qualité. On le constate rapidement car les routes ne sont pas toujours en bon état, parfois un peu tape-cul, et quand on cherche à sortir des sentiers battus, on tombe parfois sur des routes non goudronnées, les « gravel roads ».
Les ponts à une seule voie !
Pour que vous ne soyez pas surpris et ne sachiez pas comment réagir la première fois, sachez qu’en Nouvelle-Zélande, 99% des ponts, sont à voie unique, car cela est moins couteux à construire et à entretenir. Ils s’appellent les « one lane bridge » et ils seront indiqués ainsi sur un panneau quelques dizaines de mètres avant.
Pensez à bien ralentir avant de les approcher car si quelqu’un est engagé au loin il faudra le laisser passer, n’arrivez donc pas à 70 dessus… Surtout que parfois il y a ce genre de pont à la sortie d’un virage alors qu’on ne s’y attend pas, et un van bien chargé n’a pas forcément le meilleur freinage du marché automobile… Cela vous permettra aussi de voir sur les panneaux si vous êtes prioritaire ou non.
N’oubliez pas que vous êtes dans un pays où la courtoisie est encore très largement pratiquée, soyez donc cool avec les autres sur la route.
16. Vie en van – gestion du van
Avant votre départ vous aurez certainement eu un briefing rapide sur l’utilisation du van pour sa partie aménagée, mais en anglais on ne retient pas toujours tout, il vous restera donc à découvrir tout ça en route.
Je vais essayer de vous donner un avant-goût de ce qu’il faudra faire de tous les jours à tous les trois jours.
Je vous ai déjà parlé des batteries, mais pas encore de l’eau. Vous disposez d’une réserve d’eau propre, pour boire, et faire la vaisselle. Et d’une réserve d’eau sale, qui est récupérée depuis l’évier.
Il faut donc régulièrement vider les eaux sales pour éviter les mauvaises expériences, et remettre de l’eau propre pour ne pas galérer avec les repas et la petite toilette.
Vous apprendrez donc à reconnaitre les panneaux « Dump Station », que l’on pourrait traduire en « station de vidange ». En fait il s’agit généralement d’une plateforme avec une plaque d’égout, au-dessus de laquelle vous pourrez vider l’eau. Votre van sera donc équipé d’une vanne quart de tour classique, sur laquelle vous brancherez un petit bout de tuyau d’arrosage fourni par le loueur, pour éviter d’en prendre sur les pieds…
Dans ces « dump stations » vous aurez également un robinet d’eau potable, sur lequel vous pourrez brancher le tuyau propre transparent fourni par le loueur et mettre l’autre bout dans le réservoir d’eau propre.
Attention, pensez au coup classique, et n’oubliez pas de refermer la vanne des eaux sales et le bouchon du réservoir de l’eau propre avant de redémarrer.
17. Vie en van – conclusion
C’est pratique !
Dès les premiers jours ce format de voyage nous a séduits. Au bout de 3 jours j’étais sur Leboncoin quand j’avais du WiFi pour voir si le même van se faisait en France !
Je pense que c’est représentatif de la façon dont j’ai aimé la vie en van !
Le pays se prêtant parfaitement à cette vie nomade, tout est facile et le séjour devient agréable dès le début.
Une grosse pluie éclate sur la côte ouest ? Pas grave, on s’abrite dans le van, si besoin on part, si on a faim on se fait à manger à l’abri, et puis on dort un moment, en fait on ça donne la liberté de faire ce que l’on veut.
Les habitudes…
Rapidement des habitudes se mettent en place pour ne pas se marcher dessus dans ce petit espace, on s’organise, on met des petits rituels au point naturellement, et on se balade à travers le pays au rythme que l’on veut. Sans réservation imposée pour les hôtels, sans contrainte gênante.
Tous les petits rituels pour que la vie à bord soit agréable deviennent des petits plaisirs dans la journée. Dès qu’on sait que l’on ne doit pas tarder à vidanger et remplir les eaux, la recherche d’une « dump station » devient un jeu, et tout le monde a envie de le faire à son tour. Ce n’est jamais une corvée, mais un moment fun avant de continuer, même s’il est indispensable.
Même le petit coup de ménage dans le van pour qu’il soit nickel et dispo à tout moment est marrant à faire, surtout quand on sait la petite surface qu’il y a nettoyé.
Chacun prend son rôle, conducteur ou copilote. Pendant que l’un suit le GPS, l’autre cherche sur l’appli des endroits sympas pour se poser la nuit. Ce genre de petites choses funs font partie de la vie en van.
Dès qu’un endroit vous semble magnifique, si c’est l’heure de manger, hop une petite pause et vous vous préparez votre repas devant le paysage qui s’offre à vous.
Bref je pourrais encore vous donner une tonne d’exemples, mais le mieux, serait que vous l’expérimentiez par vous-même !
18. Combien de temps louer un van en Nouvelle-Zélande ?
La vie en van peut s’étaler sur une année si vous avez le temps en Nouvelle-Zélande, vous n’aurez probablement pas le temps de vous ennuyer même pendant une si longue période.
Mais si comme moi vous n’avez que 5 semaines de congés, alors déjà une vingtaine de jours en van semble une excellente durée pour sillonner le pays et avoir un très bel aperçu de la Nouvelle-Zélande.
Voilà tout ce que je pouvais vous dire sur la location d’un van en Nouvelle-Zélande. J’espère que tous ces articles sur cet incroyable pays vous aurons donné envie d’y aller et surtout qu’elles vous auront aidé à planifier et organiser votre voyage.
Bonjour,
La caution du véhicule est elle retirée de votre compte bancaire ?
Merci.
Bonjour !
En prenant l’assurance avec la réduction complète de franchise, pour mon cas la caution n’avait pas été prélevée. C’était d’ailleurs un de leurs arguments pour prendre cette assurance, car la caution était tellement énorme, plusieurs milliers de dollars NZ, que je ne voulais pas leur permettre un tel débit sur mon compte !
Bon voyage,
Greg
Bonjour et merci pour votre partage d’expérience très intéressant !
Je me demandais comment faisiez vous pour recharger ou brancher vos appareils électriques (app photo, tél etc..) ?
Y’a t’il des prises à l’intérieur du van (type usb et « classiques » pour brancher un ordinateur par exemple) et dans les campings gratuits y’a t’il des prises également ?
Merci d’avance
Bonjour,
Si vous louez un van ou camping-car récent, il y aura certainement une prise USB.
Si vous louez un véhicule plus ancien, comme j’ai fait d’ailleurs, il y avait une prise allume cigare, alors j’avais prévu d’amener un adaptateur USB sur allume cigare.
C’est ce qui m’avait permis de faire charger le téléphone qui faisait GPS par exemple.
Si le van est équipé d’une prise « classique », la batterie auxiliaire va vite tomber.
Il faudra dans ce cas faire étape pour la nuit dans un camping payant, qu’ils appellent « powered », donc avec le courant.
Cela permet de recharger aussi les batteries du van.
Dans les campings gratuits, il n’y a pas d’électricité, ni de lumière, simplement des toilettes sèches.
Bon voyage !
Greg