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SOMMAIRE

  1. Introduction sur les MotoLights Lone Rider
    • Présentation du produit et des objectifs de l’article
    • Importance de bien voir et être vu à moto, particulièrement de nuit
  2. Caractéristiques techniques des feux MotoLights de Lone Rider
    • 2.1. Une puissance lumineuse exceptionnelle
      • Explication des lumens et des lux
      • Performances des MotoLights Lone Rider : portée de 700 mètres grâce à une LED centrale spéciale
    • 2.2. Design et fonctionnalités innovantes
      • Un design conçu pour la sécurité et le style
      • Des LED différenciées pour toutes les situations
      • Refroidissement et robustesse optimisés
      • Des fonctions intelligentes pour une utilisation personnalisée
      • Une technologie évolutive grâce aux mises à jour
  3. Installation facile et personnalisable
    • 3.1. Contenu de la boîte
    • 3.2. Guide d’installation
  4. Réglages et personnalisation via l’ordinateur
    • 4.1 Des fonctions réglables pour une flexibilité totale
    • 4.2 Mises à jour et évolutivité
    • 4.3 Une interface conviviale pour tous
  5. Tests sur route et performances
    • 5.1. Tests avant mise en vente
    • 5.2. Essais en conditions réelles
    • 5.3. Retour esthétique et praticité
  6. Consommation énergétique : mythe ou réalité ?
    • 6.1 Analyse détaillée de la consommation électrique
    • 6.2 Calculs pour une utilisation sécurisée
      • Consommations détaillées des organes vitaux de la moto
      • Capacité de l’alternateur et marge disponible
      • Consommation des MotoLights et autres accessoires
    • 6.3 Optimisation et bonnes pratiques
  7. Réglementation des feux additionnels moto en France
    • 7.1 Règlementation liée aux phares additionnels pour moto
    • 7.2 Conseils pour rester conforme à la réglementation
  8. Comparatif prix
    • 8.1. Rapport qualité-prix des MotoLights Lone Rider
    • 8.2. Avis général
  9. Conclusion
  10. FAQ et conseils pratiques

1. Introduction sur les MotoLights Lone Rider

Présentation du produit et des objectifs de l’article

Les MotoLights Lone Rider se positionnent comme une véritable référence dans le domaine des phares additionnels pour moto. Conçus pour ceux qui roulent fréquemment de nuit ou qui souhaitent être vus dans toutes les conditions, ces phares révolutionnaires offrent une performance inégalée sur le marché. Grâce à une technologie avancée, ils assurent une visibilité optimale, de jour comme de nuit, et renforcent votre sécurité sur la route. Dans cet article, nous vous proposons une analyse complète de ce produit innovant pour comprendre en quoi il se distingue. Nous aborderons tous les sujets : leurs caractéristiques techniques, leur installation, leurs réglages personnalisables, et leur tarif et leur conformité à la réglementation.

Importance de bien voir et être vu à moto, particulièrement de nuit

Que vous soyez amateur de balades nocturnes ou adepte des aventures sur terrains difficiles, il est essentiel de bien voir et d’être vu. Les feux MotoLights Lone Rider répondent parfaitement à ces besoins grâce à leur puissance, leur polyvalence, et leur design pensé pour les motards exigeants. Ils ne se limitent pas à illuminer la route : ils vous permettent également de signaler votre présence avec un style unique.

Exemple de nuit des phares MotoLights de Lone Rider.
Exemple d’éclairage sans la LED centrale, à l’hôtel du célèbre Furkapass en Suisse des feux Lone Rider.

2. Caractéristiques techniques des feux MotoLights de Lone Rider


2.1. Une puissance lumineuse exceptionnelle

Les MotoLights de Lone Rider redéfinissent les standards en matière d’éclairage moto grâce à une puissance lumineuse hors norme. Avec une intensité atteignant 23 200 lumens, ces phares surpassent de loin la plupart des modèles concurrents, notamment les Denali D7 Pro. Ce chiffre impressionnant garantit une visibilité optimale, même dans les conditions les plus difficiles. Mais pour mieux comprendre cette performance, il est essentiel de distinguer deux notions clés : les lumens et les lux.

Explication des lumens et des lux

Lumens : Cette unité de mesure décrit le flux lumineux total émis par une source de lumière. En d’autres termes, c’est la quantité de lumière produite par le phare.

Lux : Le lux est une unité de mesure qui indique l’intensité lumineuse perçue sur une surface donnée. Contrairement aux lumens, qui mesurent la quantité totale de lumière émise par une source, le lux se concentre sur l’éclairage utile reçu à un endroit précis. Par exemple, une lumière de 1 lux éclaire une surface d’un mètre carré avec l’intensité d’une bougie placée à un mètre de distance. Cette mesure est cruciale pour évaluer l’efficacité pratique d’un éclairage.

Performances des feux Lone Rider : portée de 700 mètres grâce à une LED centrale spéciale

Les MotoLights Lone Rider se distinguent ici par une portée exceptionnelle de 1 lux restant à 700 mètres, soit une distance largement supérieure aux 450 à 480 mètres atteints par les principaux concurrents comme Denali. Cette performance est possible grâce à une LED centrale spécialement conçue pour projeter un faisceau concentré et efficace.

Schéma de la portée des phares MotoLights de Lone Rider.

2.2. Design et fonctionnalités innovantes

Les feux MotoLights Lone Rider ne se contentent pas d’être puissants, ils se démarquent également par leur design soigné et leurs fonctionnalités innovantes. Ils n’ont pas besoin de rajouter des boutons ou des câblages au guidon, le MotoCAN permet d’utiliser les commandes d’origine.

Un design conçu pour la sécurité et le style

Le design des MotoLights Lone Rider se distingue par ses neuf LED stratégiquement agencées. La signature lumineuse DRL (Day Running Light), située en périphérie des phares, renforce la visibilité de jour tout en apportant une touche esthétique moderne. Paramétrable en couleur ambre ou blanche, cette fonction permet non seulement de personnaliser l’apparence de votre moto, mais aussi d’améliorer votre sécurité en attirant davantage l’attention des autres usagers.

Le diamètre de 11,4 cm de chaque phare peut paraitre imposant, mais sur la plupart des grosses motos, les phares s’intègrent harmonieusement. Ce format généreux, associé à une conception en matériaux robustes et étanches (norme IP68, que je mets régulièrement à l’épreuve au Karcher…), garantit à la fois durabilité et efficacité, même dans les conditions les plus exigeantes.

Photo du mode DRL des MotoLights sur 1300GS.
Le DRL, sorte de feu de position, peut se mettre en ambre ou en blanc.

Des LED différenciées pour toutes les situations

Chaque LED des MotoLights de Lone Rider a un rôle spécifique pour s’adapter à différents besoins d’éclairage :

  • Les LED inférieures (4 x 10W) : Équipées de lentilles striées, elles diffusent un faisceau large et homogène, idéal pour une utilisation en feux de croisement ou en conditions de faible visibilité, comme le brouillard.
  • Les LED supérieures (4 x 10W) : Non striées, elles projettent un faisceau long et directionnel, parfait pour les pleins phares, garantissant une vision claire et nette des zones éloignées.
  • La LED centrale (20W) : Conçue pour maximiser la portée, elle projette un faisceau concentré qui éclaire jusqu’à 700 mètres, assurant une visibilité exceptionnelle sur route ou en tout-terrain.

Refroidissement et robustesse optimisés

Pour supporter une telle puissance lumineuse, les feux Lone Rider intègrent un système de refroidissement innovant. Grâce à des ailettes spécialement conçues, ces phares dissipent efficacement la chaleur, garantissant une utilisation prolongée sans risque de surchauffe. Avec un poids de 840 g par phare et une conception en matériaux premium, ces équipements sont pensés pour résister aux chocs, à la poussière et aux intempéries, tout en s’adaptant à une utilisation intensive.

Des fonctions intelligentes pour une utilisation personnalisée

Les MotoLights bien plus que de simples phares additionnels pour moto, se distinguent par leurs multiples fonctionnalités intelligentes qui renforcent la sécurité et améliorent l’expérience de conduite.

  • Rappel des clignotants : Pour les motos multiplexées, les phares Lone Rider peuvent synchroniser leur éclairage avec les clignotants. Lorsqu’un clignotant est activé, les feux additionnels émettent également un signal lumineux pour accroître la visibilité du motard auprès des autres usagers. Une fonctionnalité particulièrement utile pour éviter les angles morts ou attirer l’attention dans les situations de trafic dense.
  • Mode stroboscopique : Pensé comme un avertisseur lumineux en cas de danger, le mode stroboscopique peut être activé en synchronisation avec le klaxon. Une fois déclenché, il émet des flashs rapides pour alerter efficacement les autres conducteurs. Bien que très pratique dans les situations d’urgence, cette fonction doit être utilisée avec prudence pour éviter des usages inappropriés, tels que l’inter-file, qui pourraient être mal perçus ou illégaux.
  • Beast Mode : Cette fonctionnalité unique permet d’activer toutes les LED des MotoLights à pleine puissance pour offrir une visibilité maximale. Elle est idéale dans des environnements particulièrement sombres, comme des routes isolées ou des sentiers off-road. Entièrement paramétrable via l’application dédiée, le Beast Mode garantit une flexibilité totale selon les besoins du pilote.
  • Éclairage adaptatif : Les feux Lone Rider intègrent un contrôleur intelligent capable de communiquer avec les systèmes modernes de la moto, comme les capteurs de luminosité. Cette connexion permet de régler automatiquement l’intensité des phares selon les conditions, par exemple en augmentant la puissance la nuit ou en l’atténuant pour éviter d’éblouir en plein jour.

Une technologie évolutive grâce aux mises à jour

Le contrôleur des MotoLights, appelé Motocan, est conçu pour recevoir des mises à jour logicielles, à l’image des systèmes embarqués de véhicules haut de gamme. Cette caractéristique garantit que les phares restent à jour avec les dernières avancées technologiques, pouvant ajouter parfois de nouvelles fonctions au fil du temps.

Ténéré 700 équipée des MotoLights de Lone Rider.

3. Installation facile et personnalisable


3.1. Contenu de la boîte

Les MotoLights Lone Rider sont faciles à installer, si on prend le temps de le faire correctement. L’ensemble comprend tous les éléments nécessaires pour une mise en place rapide et intuitive, même pour les motards peu expérimentés en mécanique.

Dans la boîte, on retrouve :

  • Les phares additionnels Lone Rider, conçus en matériaux premium pour résister à l’eau et à la poussière (certification IP68).
  • Les câbles et connecteurs MT 3 broches nécessaires, notamment une rallonge et un connecteur en Y pour relier les deux phares au contrôleur principal.
  • Un contrôleur intelligent, appelé MotoCan, qui permet de gérer les différentes fonctionnalités des phares.
  • Des supports de fixation ajustables pour s’adapter à différentes configurations, comme les crash bars ou d’autres éléments de la moto.
  • Des outils et accessoires complémentaires, comme des tampons de protection pour les barres de fixation et des visseries de qualité.
  • Des caches « occultants » pour masquer les phares ou les protéger.
  • Des autocollants.
Contenu de la boite des phares MotoLights Lone Rider.

3.2. Guide d’installation

L’installation des MotoLights Lone Rider est conçue pour être à la fois rapide et flexible. Ces feux additionnels pour moto peuvent être montés sur la plupart des modèles de motos récentes, grâce à leur système plug-and-play et à leurs supports polyvalents. Si vous regardez ma vidéo, vous verrez les informations sur l’installation.

Étapes clés de l’installation

Un tutoriel vous sera communiqué en lien QR code dans la boite, pour vous assister dans l’installation qui se résume comme suit.

  1. Fixation des phares :
    • Les supports inclus permettent une installation sur les crash bars ou tout autre élément tubulaire de la moto.
    • Des tampons en caoutchouc de différentes tailles sont fournis pour éviter d’endommager les surfaces de fixation.
  2. Connexion des câbles :
    • Chaque phare est équipé d’un câble solidaire se terminant par un connecteur MT 3 broches. Une rallonge est fournie si nécessaire pour les configurations plus complexes.
    • Les deux phares se rejoignent via un connecteur en Y, qui se branche ensuite au contrôleur Motocan.
  3. Installation du contrôleur :
    • Le Motocan est placé sous la selle ou dans un emplacement protégé de la moto. Il se connecte directement à la prise diagnostic de la moto pour communiquer avec son système électronique.
    • Si la moto n’est pas multiplexée ou ne figure pas dans la liste officielle des modèles compatibles, un adaptateur est souvent disponible. Vous pouvez vérifier directement sur le site Hex Innovate.
  4. Paramétrage initial :
    • Une fois les phares Lone Rider connectés, le paramétrage se fait via un ordinateur connecté au contrôleur. Pour simplifier les choses, vous pouvez déconnecter le contrôler et l’amener à votre ordinateur. Cela permet de personnaliser les fonctions telles que le rappel des clignotants, le mode stroboscopique ou le niveau d’intensité lumineuse.

Finalement, la partie la plus longue de l’installation sera le passage des câbles sous les carénages et/ou le réservoir.

MotoLights de Lone Rider réglés à 10 pourcents sur une Ténéré 700.
Réglage à 10% des MotoLights en mode croisement.

4. Réglages et personnalisation via l’ordinateur


4.1 Des fonctions réglables pour une flexibilité totale

Les MotoLights Lone Rider offrent une gamme de fonctionnalités entièrement paramétrables via un logiciel dédié. Une fois le contrôleur Motocan connecté à un ordinateur, il devient possible d’ajuster les performances et les comportements lumineux des phares.

Que ce soit la puissance des différents modes, ou simplement leur activation, tout est réglable depuis le logiciel.

4.2 Mises à jour et évolutivité

L’un des grands avantages des phares Lone Rider réside dans leur capacité à évoluer grâce aux mises à jour logicielles. De nouvelles fonctionnalités et améliorations pourraient être ajoutées, sans qu’il soit nécessaire de remplacer le matériel. Cette caractéristique place ces phares additionnels à la pointe de la technologie.

4.3 Une interface conviviale pour tous

Le logiciel utilisé pour paramétrer les MotoLights est conçu pour être intuitif. Il guide l’utilisateur étape par étape, permettant même aux novices en mécanique ou en électronique de personnaliser leurs phares sans difficulté. Des options comme l’intensité lumineuse, le rappel des clignotants ou le mode stroboscopique sont accessibles en quelques clics.

5. Tests sur route et performances


5.1. Tests avant mise en vente

Les feux Lone Rider ont été testés en conditions extrêmes avant leur mise en vente, pour devenir les meilleurs phares additionnels pour moto du marché. Les phases de tests ont permis de démontrer leur étanchéité par exemple, ou leur résistance aux vibrations.

Tests d'étanchéité sous l'eau des MotoLights.
Essais pour la certification IP68-69.
Tests de vibrations sur les MotoLights Lone Rider.
Plaque vibrante pour tester la résistance des phares additionnels de Lone Rider.

Tous ces essais ont permis de mettre en lumière leur efficacité dans divers contextes, que ce soit en conditions nocturnes, sur des routes sinueuses ou dans des environnements tout-terrain exigeants.

5.2. Essais en conditions réelles

Voici un retour sur les essais que je fais depuis septembre 2024.

  • Sur route classique : Lors des tests de nuit, les MotoLights se sont révélés incroyablement performants. J’ai notament pu constater ça en testant mon guide de road trip dans le Morvan. La portée est effectivement excellente, mais ce qui frappe le plus, c’est la puissance d’éclairage dans l’environnement proche. Ce qui permet de rouler comme en plein jour, en voyant les moindres détails sur la route et les côtés. Ces phares additionnels garantissent une vision nette des obstacles et des panneaux routiers bien en amont, même sur des routes dépourvues d’éclairage public. Comparés à des phares standard, ils améliorent significativement la sécurité du motard, réduisant le stress lié à une faible visibilité.
    Pour vous donner un point de comparaison, en pleins phares, ma moto éclaire aussi bien, si ce n’est mieux, qu’une voiture neuve…
  • En tout-terrain : Les phares ont également été mis à l’épreuve dans des environnements accidentés. Leur faisceau longue portée éclaire les obstacles éloignés, tandis que leur configuration antibrouillard diffuse un éclairage large, idéal pour les terrains boueux ou rocailleux. Leur robustesse et leur résistance aux éléments (IP68) garantissent une fiabilité exemplaire, même après des passages difficiles dans l’eau ou la poussière.
Photo d'un essai des MotoLights de Lone Rider sur route de nuit.

5.3. Retour esthétique et praticité

  • Compatibilité avec les motos volumineuses : Sur des modèles comme les BMW R1250 GS ou R1300 GS, les MotoLights Lone Rider s’intègrent parfaitement. Leur design imposant mais élégant complète le look de ces motos tout en renforçant leur allure robuste. Et contre toute attente, sur ma Yamaha Ténéré 700 World Raid, ils se fondent parfaitement dans le design.
  • Retour des utilisateurs : Plusieurs motards ayant testé les phares sur des véhicules variés ont exprimé leur satisfaction quant à leur esthétique et leur adaptabilité. Malgré leur taille relativement importante (11,4 cm de diamètre), ils ne semblent pas disproportionnés et s’adaptent bien aux motos de tailles diverses.
  • Facilité d’utilisation : Les différents modes d’éclairage, comme le Beast Mode ou le mode stroboscopique, sont accessibles en un clic via les commodos d’origine de la moto grâce au contrôleur. Cela permet aux motards d’ajuster rapidement l’éclairage en fonction des conditions de conduite, sans distraction.

6. Consommation énergétique : mythe ou réalité ?


6.1 Analyse détaillée de la consommation électrique

Qu’en est-il de la consommation énergétique des MotoLights Lone Rider ? Une idée reçue souvent relayée est que ces phares pourraient surcharger la batterie ou l’alternateur.

  • Consommation maximale : En mode « Beast Mode », lorsque toutes les LED fonctionnent à pleine puissance, la consommation atteint 180 W. Ce chiffre impressionnant correspond à un usage extrême, rarement nécessaire en conditions normales.
  • Consommation en usage classique : En mode croisement ou DRL (Day Running Light), la consommation se situe entre 80 et 120 W, ce qui reste largement dans les limites supportées par la majorité des alternateurs de motos modernes.
  • Comparaison avec d’autres accessoires : À titre de comparaison, une veste chauffante consomme environ 80 W, et une paire de gants chauffants environ 20 W chacun. Les phares Lone Rider, bien qu’intensifs, consomment de façon comparable à ces équipements.

6.2 Calculs pour une utilisation sécurisée

Pour démontrer que les feux additionnels MotoLights Lone Rider n’entraînent pas de surcharge électrique, il est essentiel de détailler la consommation des différents composants de la moto. Puis, il faudra comparer cette valeur à la capacité de l’alternateur. Voici un calcul précis basé sur les tests réalisés avec une Yamaha Ténéré 700.

Consommations détaillées des organes vitaux de la moto

Les éléments essentiels à la bonne marche de la moto consomment une quantité d’énergie que l’on peut trouver sur Internet. Voici une ventilation des consommations :

  • Pompe à essence : Environ 70 W.
  • ECU (Unité de commande moteur) : 35 W.
  • Injection électronique : 30 W.
  • Système de charge de la batterie : Environ 30 W (en moyenne, la batterie est souvent maintenue à pleine charge).
  • Éclairage de base (feux de croisement et de position) : 13 W pour le croisement seul, 26 W si on ajoute les pleins phares, soit une moyenne de 30 W en utilisation standard.
  • Feux arrière, éclairage de plaque et feu stop : Environ 25 W.
  • Compteur et écran TFT : Environ 15 W.

En additionnant ces consommations, les besoins vitaux de la moto représentent environ 230 W en rajoutant les éventuels clignotants.

Capacité de l’alternateur et marge disponible

L’alternateur d’une Yamaha Ténéré 700 produit une puissance de 410 W, ce qui laisse une marge théorique de 180 W pour alimenter des accessoires supplémentaires, comme les MotoLights. Pour information voici la capacité d’autres motos :

Modèle de motoCapacité de l’alternateur
BMW R 1250 GS510 W
Honda Africa Twin CRF1100L450 W
Suzuki V-Strom 650375 W
Kawasaki Versys 1000490 W

Consommation des MotoLights Lone Rider et autres accessoires

  • MotoLights en mode croisement (usage normal) : 80-120 W selon l’intensité configurée.
  • MotoLights en mode « Beast Mode » (toutes LED à pleine puissance) : 180 W.
  • Accessoires courants comme un chargeur USB ou des vêtements chauffants :
    • Veste chauffante : 80 W.
    • Gants chauffants : 20 W chacun.
    • Chargeur USB : 20-40 W.

En combinant ces éléments, la consommation totale peut parfois approcher la capacité maximale de l’alternateur, mais reste dans les limites si les MotoLights Lone Rider ne sont pas utilisés constamment à pleine puissance.

Phares additionnels MotoLights sous la pluie la nuit.

6.3 Optimisation et bonnes pratiques

Pour maximiser la durabilité de votre système électrique, voici quelques conseils simples :

  • Paramétrage intelligent : Réglez la puissance des phares en fonction des besoins. En mode DRL ou en croisement, la puissance est souvent suffisante pour la majorité des trajets.
  • Évitez les usages simultanés excessifs : Si vous utilisez des équipements très énergivores (vêtements chauffants, chargeurs USB, etc.), évitez de maintenir les MotoLights en Beast Mode sur de longues durées.
  • Vérifiez régulièrement votre batterie et votre alternateur : Une maintenance préventive garantit que votre moto peut supporter les charges additionnelles sans problème.

7. Réglementation des feux additionnels moto en France


7.1 Règlementation liée aux phares additionnels pour moto

L’ajout de phares additionnels pour moto, comme les MotoLights Lone Rider, offre un éclairage supérieur et une sécurité accrue. Ils bénéficient d’ailleurs des normes ECE R10 R148 et R149. Cependant, leur utilisation est encadrée par des réglementations strictes en France pour éviter tout risque d’éblouissement ou de gêne pour les autres usagers de la route.

Après un échange avec des gendarmes à moto, voici les principales règles à respecter :

  • Nombre de feux : Le code de la route demande à ce qu’une motocyclette soit équipée de 1, ou 2 feux. Ceci est un minimum, pas un maximum ! Donc en avoir 3 n’est pas verbalisable. Il n’existe aucune NATINF pour cela. Et sans NATINF…pas de verbalisation.
  • Orientation : Les feux additionnels doivent être correctement réglés, tout comme ceux d’origine, pour ne pas éblouir les conducteurs venant en sens inverse. L’angle et la hauteur d’installation sont des critères essentiels à vérifier après montage.
  • Couleur de l’éclairage : Les feux doivent produire une lumière blanche ou jaune uniquement. Et la même couleur de chaque côté. Tout éclairage bleu ou rouge est interdit car il est réservé aux véhicules prioritaires, comme les forces de l’ordre.
Phares Lone Rider en mode croisement à 25% de puissance.

Voici la liste des NATINF utilisables pour verbaliser en cas de non-respect de ces règles, communiquée par les gendarmes :

  • NATINF 6114 cas 4 : maintient des feux de route lors du croisement d’un autre véhicule la nuit.
  • NATINF 13107 cas 4 : usage irrégulier des feux spéciaux réservés aux véhicules d’intérêt général.
  • NATINF 13109 cas 4 : installation irrégulière des feux spéciaux réservés aux véhicules d’intérêt général.
  • NATINF 22828 cas 4 : détention irrégulière des feux spéciaux réservés aux véhicules d’intérêt général. Idem pour le transport irrégulier de ces feux.
  • NATINF 22853 cas 3 : circulation de véhicule à moteur muni de feux à couleur variable différente. Et circulation de véhicule à moteur muni de feux asymétriques
  • NATINF 22890 cas 4 : circulation de véhicule à moteur utilisant de manière injustifiée les antibrouillards.
  • NATINF 22891 cas 4 : circulation de véhicule à moteur de nuit ou part visibilité insuffisante sans usage du feu de position lorsque celui-ci est prescrit.

7.2 Conseils pour rester conforme à la réglementation

Voici quelques recommandations pour tirer pleinement parti de vos phares MotoLights tout en respectant la législation française :

  • Vérifiez votre installation : Assurez-vous que les phares sont correctement orientés et ajustés après leur montage.
  • Utilisez les modes à bon escient : Les modes comme le Beast Mode ou le stroboscope doivent être activés uniquement dans des conditions spécifiques (zones non éclairées, situations d’urgence).
  • Respectez le code de la route : Les feux de route sont interdits en agglomération et lors des croisements avec d’autres usagers de la route. Les feux d’anti brouillard sont interdits quand il n’y a pas de brouillard…

Le fait que les feux additionnels de Lone Rider utilisent les commandes d’origine de votre moto, diminue grandement les oublis de couper les pleins phares.

8. Comparatif prix


8.1. Rapport qualité-prix des MotoLights Lone Rider

Les feux Lone Rider se situent dans une gamme de prix premium, justifiée par leurs caractéristiques avancées et leur conception robuste. Comparons leur rapport qualité-prix avec celui de concurrents majeurs, ainsi qu’avec des options d’entrée de gamme.

  • MotoLights Lone Rider : Puissance de 23 200 lumens, portée de 700 mètres, nombreuses fonctions intelligentes et mises à jour possibles. Proposés à environ 919 €, comprenant le contrôleur MotoCan.
  • Denali D7 Pro : Avec une puissance comparable de 23 000 lumens, les D7 Pro offrent une portée moindre de 450 à 480 mètres. Vendus autour de 1100 € avec le contrôleur, ils se placent légèrement au-dessus en termes de prix, et n’ont pas autant de fonctionnalités.
  • SW-Motech Evo : Ces feux, souvent utilisés pour les longues portées ou comme antibrouillards, affichent une puissance bien inférieure à 1 600 lumens. À environ 300 € pour une paire, ils sont attractifs pour les budgets plus serrés, mais leur performance reste éloignée des MotoLights et des Denali.
  • Produits d’entrée de gamme : Pour ceux qui cherchent une solution économique, des feux additionnels sont disponibles sur des plateformes comme Wish ou AliExpress. À des prix allant de 30 € à 100 €, ces produits sont souvent séduisants. Cependant, ils présentent de nombreux inconvénients : faible durabilité, étanchéité douteuse, et performances lumineuses largement inférieures. D’ailleurs, les valeurs de lumens et de lux ne sont jamais communiquées ou semblent totalement truquées… Leur coût initial bas est souvent compensé par une durée de vie limitée et des performances décevantes.
MotoLights Lone Rider sur Tenere 700.

8.2. Avis général

Après une analyse complète, les phares MotoLights Lone Rider apparaissent comme un choix favori pour les motards exigeants. Voici un résumé des principaux points forts et des éventuelles limites :

Points forts :
  • Puissance et portée lumineuse : Une visibilité inégalée, même dans les conditions les plus extrêmes.
  • Personnalisation avancée : Modes d’éclairage adaptables.
  • Robustesse et qualité : Conception durable avec des matériaux résistants aux intempéries et aux chocs.
  • Évolutivité : Mise à jour logicielle régulière pour rester à la pointe de la technologie.
Points à considérer :
  • Prix élevé : Un investissement qui peut sembler conséquent.
  • Installation et paramétrage : Bien que l’installation soit accessible, le passage des câbles peut demander du temps (pour certaines moto seulement).

9. Conclusion


Après avoir testé les MotoLights Lone Rider sur des routes variées, de la ville aux sentiers les plus isolés lors de mes road trips, une chose est certaine : je n’avais jamais aussi bien vu à moto. Ces phares additionnels pour moto ont transformé ma manière d’appréhender un trajet de nuit, surtout en rase campagne, car ils offrent une visibilité exceptionnelle. Leur faisceau puissant donne un éclairage blanc et intense dans tout le champ de vision et de conduite. Cela apporte une sérénité qui manque souvent lors des trajets nocturnes. Cela a aussi réduit ma fatigue pour maintenir une concentration accrue sur les zones sombres. On ne parle plus seulement de lumière, mais d’une véritable aide à la conduite.

Ces tests m’ont également permis de me rendre compte que ces phares, bien plus qu’un simple gadget, répondent à un réel besoin de sécurité. À titre de comparaison, en pleins phares, ma moto éclaire maintenant mieux que ma Focus neuve de 2024… Il faut tout simplement le voir et le tester pour le croire !

Pour vous donner un exemple, mon jeu parfois est de rester de nuit un peu derrière les voitures, en attendant de pouvoir doubler. Lorsque je peux, je dépasse, généralement les voitures coupent alors leurs pleins phares quand je suis au niveau de leur capot. Et là : je lance mes pleins phares ! Comme dirait l’autre : « Que la lumière soit ! ».

Bien sûr, leur coût peut sembler élevé. C’est pourquoi je pense que ces feux additionnels pour moto sont destinés à un public ciblé, mais varié :

  • Les rouleurs nocturnes réguliers : Que ce soit pour le trajet domicile-travail tôt le matin ou tard le soir.
  • Ceux qui habitent en campagne, ou passent par des forêts régulièrement, et ce de nuit.
  • Ceux qui ne voient pas bien la nuit et veulent accroitre leur sécurité et réduire leur fatigue.
  • Les aventuriers tout-terrain : pour ceux qui font des évènements off-road de nuit, que ce soit l’URT, ou le Hard Défi Tour.
  • Et bien entendu, tous ceux qui veulent se faire plaisir et voir comme en plein jour pour les fois où ils rouleront de nuit.

10. FAQ et conseils pratiques


1. Les MotoLights Lone Rider sont-ils compatibles avec toutes les motos ?

Les phares MotoLights Lone Rider sont conçus pour être universels. Toutefois, il faut une moto qui possède une prise diagnostic, pour brancher le contrôleur MotoCAN. Sans lui, les feux additionnels ne pourront pas fonctionner et être commandé. Si Lone Rider ne propose pas encore l’option pour votre moto, il faut vérifier sur le site de Hex Innovate s’il existe pour votre modèle.

Côté installation, il faudra un point de fixation pour l’un des supports proposés, afin de pouvoir monter les phares. Les crash bars des trails sont l’endroit idéal.

Présentation des phares additionnels pour moto MotoLights de Lone Rider.

2. Pourquoi utiliser un contrôleur ?

Le MotoCAN permet de récupérer les signaux de la moto, par exemple une activation des pleins phares, des clignotants, du klaxon, ou encore le passage du compteur en mode nuit, le cas échéant. Ainsi, ces phares additionnels fonctionnent avec les commandes d’origine de la moto. Il n’y a pas besoin de rajouter des boutons, et des câblages au guidon. Il n’y a pas non plus de risque d’oublier de les couper, en plus des pleins phares de la moto, lors d’un croisement avec un autre usager de la route.

3. Peut-on installer soi-même les phares MotoLights Lone Rider ?

Oui, l’installation est accessible même aux motards sans grande expérience en mécanique. Les phares sont fournis avec des instructions détaillées à retrouver en ligne, des supports adaptables et des connecteurs plug-and-play. Cependant, pour passer les câbles proprement il faut prévoir de démonter quelques carénages, selon les motos.

4. Est-ce que les MotoLights respectent la réglementation française ?

Les feux Lone Rider respectent les normes et sont réglables pour éviter l’éblouissement, en conformité avec la législation. Cependant, certaines fonctionnalités, comme le mode stroboscopique, ne peuvent être utilisées que hors voie publique ou en situations d’urgence, conformément aux NATINF cités (par exemple, celles pour dispositifs réservés). Il faut retenir que c’est l’utilisation que l’on va en faire qui pourra être illégale, mais pas le produit en lui-même.


5. Les MotoLights consomment-ils beaucoup d’énergie ?

En mode standard, les MotoLights consomment entre 80 et 120 W, ce qui est parfaitement compatible avec la capacité de la majorité des alternateurs moto. Même en mode « Beast Mode » (180 W), ils restent utilisables sur des motos modernes, à condition de ne pas activer simultanément d’autres équipements énergivores comme des vêtements chauffants (veste + pantalon + chaussettes + gants …).

6. Les MotoLights sont-ils étanches et robustes ?

Oui, les MotoLights sont certifiés IP68, ce qui garantit une résistance totale à l’eau et à la poussière. Je passe régulièrement le Karcher à quelques centimètres de l’optique, sans souci. Ils sont conçus pour résister aux vibrations, aux chocs, et aux conditions extrêmes.

Les phares moto MotoLights sont étanches !

7. Comment mettre à jour les MotoLights ?

Les MotoLights sont équipés du contrôleur intelligent Motocan, qui permet des mises à jour régulières via un ordinateur. Ces mises à jour peuvent dans le futur permettre d’ajouter de nouvelles fonctionnalités et d’améliorer les performances.

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